Le 16/12/2014, 13h05
Colette

Comme pour
Titus, c'était hier son anniversaire. Et c'était aussi son cadeau.
Je crois qu'elle a bien aimé.
D'ailleurs, Colette, c'est la meuf à Titus. Ou Titus, c'est le mec à Colette. Au choix. Du coup, ça tombe bien que deux posts se suivant parlent de ces deux là. Ça fait passer ma paresse pour de la planification.
Colette et Daniel (oui, parce que Titus -je vous le dis juste à vous-, en fait, c'est un surnom) tiennent
le Petit Creux, le resto dans lequel je prends la plupart de mes déjeuners en semaine. Et quand je n'y reste pas, j'emporte pour manger devant mon ordi. Ils sont adorables et drôles et on mange bien chez eux. Que demander de plus ?
A écouter, coute que couteJean-Claude Ameisen fait une émission de vulgarisation scientifique formidable le samedi matin, sur
France Inter :
Sur les épaules de Darwin.
L'émission du 22 novembre était passionnante à plus d'un égard. Elle traitait des cultures dans le monde animal. Pour faire rapide, au travers de la notion de cultures, de pratiques apprises et transmises au sein de groupes d'individus d'espèces animales autres que l'homme, on y apprend que de plus en plus de ces comportements que l'homme pensait exclusivement siens, car nécessitant des capacités intellectuelles supérieures, se retrouvent en fait chez de nombreuses espèces.
Les différents exemples racontés dans l'émission nous apprennent plusieurs choses :
- l'intelligence est loin d'être une exclusivité de l'espèce humaine et on la retrouve des (autres) singes aux mouches drosophiles en passant par les oiseaux. C'est un point sur lequel j'aime bien insister sur ce blog.
- chez les chimpanzés aussi, un comportement sera plus facilement adopté si on le voit reproduit par un plus grand nombre d'individus. Il se répand donc par effet boule de neige. Et l'adoption d'un nouveau comportement par le groupe dépend sans doute du charisme de l'individu qui le propose ainsi que du gain effectif que ce comportement apporte.
- des comportements qui posent question de nos jours relativement aux migrations de population tels que l'adoption de la culture du groupe dans lequel on vient vivre ou, au contraire, l'imposition de sa propre culture à ce groupe que l'on rejoint existent aussi chez les chimpanzés (et surement ailleurs). On pressent ainsi qu'il n'y a pas de réponse absolue à cette question. Tout existe dans la nature, tout est possible et la réponse est à chercher ailleurs, sans doute dans la volonté de vivre ensemble.
En d'autres termes, je vous
ordonne d'écouter cette émission !