Le 08/10/2017, 21h57

Les petits épis roux*





Il y a quelques jours, sur Instagram, j'évoquais le bon temps des blogs avec Floriane et Max. Et du coup, la publication de ces photos me fait penser à Miss Lulu. C'était alors Lulu's life in cornland. Lulu dans les épis. Je ne peux plus mettre son blog en lien, il n'y en a plus -en tous cas, plus celui de l'époque**- mais une page FB, comme tout un chacun. Une victime de plus du temps qui passe et de la modernité. Lulu, si tu passes par ici, la première tournée est pour moi :)

Application pratique


Hier, l'émission Sur les épaules de Darwin, sur France Inter, était une fois de plus passionnante. Jean-Claude Ameisen nous présentait des travaux sur les bénéfices de la restriction calorique sur la santé, l'allongement de la période de jeunesse, de la vie en bonne santé et tout simplement de la durée de vie. Manger équilibré mais sans excès, voire peu, apporte tous ces bienfaits. Les études montrent que des bénéfices sont déjà à tirer si cette restriction concerne des périodes limités dans le temps, mais régulières (quelques jours par mois). Mais aussi, et c'est plus surprenant, si l'on restreint la plage horaire durant laquelle, chaque jour, on s'alimente, sans pour autant chercher à limiter les apports alimentaires. Tout cela suggère que la sollicitation du métabolisme, digestion, stockage et restitution des nutriments, est un travail suffisamment traumatisant pour l'organisme pour générer maladies et vieillissement et que limiter ce travail par des repas moins riches et/ou lui laisser plus de temps pour récupérer chaque jour limite ce traumatisme et améliore santé et longévité.

Pour revenir sur le dernier exemple du rythme circadien d'alimentation, rien qu'allonger la période comprise entre le dernier repas du soir et le premier du matin nous garantit une santé meilleure. Quand on sait les bénéfices du sommeil lui-même, on se dit que la grasse matinée devrait être remboursée par la sécurité sociale...




* : je vous aide. Il est habillé dans un costume rouge et noir de groom depuis plus de 50 ans...
** : le nombre de liens ne menant plus nul part qu'il y a dans mes anciens articles, c'est effrayant.


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Le 16/12/2014, 13h05

Colette



Comme pour Titus, c'était hier son anniversaire. Et c'était aussi son cadeau.

Je crois qu'elle a bien aimé.

D'ailleurs, Colette, c'est la meuf à Titus. Ou Titus, c'est le mec à Colette. Au choix. Du coup, ça tombe bien que deux posts se suivant parlent de ces deux là. Ça fait passer ma paresse pour de la planification.

Colette et Daniel (oui, parce que Titus -je vous le dis juste à vous-, en fait, c'est un surnom) tiennent le Petit Creux, le resto dans lequel je prends la plupart de mes déjeuners en semaine. Et quand je n'y reste pas, j'emporte pour manger devant mon ordi. Ils sont adorables et drôles et on mange bien chez eux. Que demander de plus ?



A écouter, coute que coute
Jean-Claude Ameisen fait une émission de vulgarisation scientifique formidable le samedi matin, sur France Inter : Sur les épaules de Darwin.

L'émission du 22 novembre était passionnante à plus d'un égard. Elle traitait des cultures dans le monde animal. Pour faire rapide, au travers de la notion de cultures, de pratiques apprises et transmises au sein de groupes d'individus d'espèces animales autres que l'homme, on y apprend que de plus en plus de ces comportements que l'homme pensait exclusivement siens, car nécessitant des capacités intellectuelles supérieures, se retrouvent en fait chez de nombreuses espèces.

Les différents exemples racontés dans l'émission nous apprennent plusieurs choses :

- l'intelligence est loin d'être une exclusivité de l'espèce humaine et on la retrouve des (autres) singes aux mouches drosophiles en passant par les oiseaux. C'est un point sur lequel j'aime bien insister sur ce blog.


- chez les chimpanzés aussi, un comportement sera plus facilement adopté si on le voit reproduit par un plus grand nombre d'individus. Il se répand donc par effet boule de neige. Et l'adoption d'un nouveau comportement par le groupe dépend sans doute du charisme de l'individu qui le propose ainsi que du gain effectif que ce comportement apporte.


- des comportements qui posent question de nos jours relativement aux migrations de population tels que l'adoption de la culture du groupe dans lequel on vient vivre ou, au contraire, l'imposition de sa propre culture à ce groupe que l'on rejoint existent aussi chez les chimpanzés (et surement ailleurs). On pressent ainsi qu'il n'y a pas de réponse absolue à cette question. Tout existe dans la nature, tout est possible et la réponse est à chercher ailleurs, sans doute dans la volonté de vivre ensemble.



En d'autres termes, je vous ordonne d'écouter cette émission !



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