Le 16/10/2019, 22h30

Deux jeunes québecois dont un alsacien



L'alsacien



La québecoise


Des becs à vous, les mômes.

Conte climato...


Un paquet de gugusses sont sur un radeau emporté par le courant, au milieu d'un grand fleuve. La plupart d'entre eux voyagent en musique, écouteurs dans les oreilles, heureux du beau temps, du paysage qui défile. Certains remarquent, cependant, que le radeau accélère progressivement. Au loin, ils devinent une sorte de brume sur l'eau et, coupant leur musique, croient même entendre comme un grondement. Ceux-là commencent à penser que la situation pue un peu. Ça ressemble à une énorme chute d'eau et ils foncent droit dessus. Les autres sont juste contents car aller plus vite, c'est plus d'air frais et c'est grisant. Nos inquiets vont en parler au géographe du groupe qui, après un bref point, situe le radeau à quelques lieues des chutes du Niagara, dont il donne la hauteur, le débit et avec, la description de la fin probable de leur voyage. Demi-sourires moqueurs du grand nombre. "D'où sors-tu de tels chiffres ? Tu es déjà venu ici ?". Les alertés, eux, tentent, avec leurs mains, leurs pieds dans l'eau, de ralentir le radeau, d'en infléchir la course, dans l'espoir de réussir à lui faire gagner la rive avant le grand saut, et incitent la masse à faire de même. Mais ces derniers, mécontents d'être éclaboussés par les gesticulations des agités, qui risquent de surcroît de troubler la sérénité de leur trip musical, les méprisent quand ils ne leur tombent pas dessus à bras raccourcis...



Je suis fatigué des réactions des chroniqueurs, polémistes, vieux cons de tous poils, concernant Greta Thunberg.
Je suis atterré par les réponses à certains tweets parlant d'écologie.
J'aurais juste envie de dire "OK, basta ! Et ça sera bien fait pour leur gueule".

Mais ça ne sera pas eux qui en subiront les conséquences, mais mes filles, leurs enfants...



- Mots clés : Dessin, Portrait exagéré, Tho-tho et Babibel, Blabla, Ecologie -
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Le 08/07/2019, 17h00

Prédateur



8
Lorsqu'en toute fin de leur âge,
A leur confort et leurs profits,
Et dans un continu carnage,
Ils auront sacrifié la Vie,
Les hommes, redevenus sauvages,
Mais des sauvages sans abris,
Sans ami, sans eau, sans feuillage,
Disparaîtront avec la nuit.



Fin 2017, avec quelques anciens de l'aventure des Piliers de bar (commencée ici, terminée ), nous avons lancé le projet d'un nouveau calendrier à poil, pour fêter les 10 ans du premier et retrouver un peu de l'exaltation de l'époque. Cette photo représentait ma participation. L'homme sauvage, parce qu'avec le lien sauvage/nature, le nu pouvait trouver une justification autre que purement esthétique.

Balance ton com


Le texte qui suit lui aussi date de plus d'un an et était déjà en retard sur les faits évoqués. Mais l'émission de Dorothée Barba sur France Inter, le débat de midi, début juillet, sur la culture du viol en France m'a donné envie de m'y replonger.

Le mouvement de libération de la parole des femmes qui a suivi l'affaire Weinstein est intéressant à plus d'un point.

Pour les femmes, d'abord, pour les victimes, la libération de la parole est toujours salutaire. Pour celles qui n'osaient pas parler, avoir l'exemple de celles qui osent et disent les regards, les mots, les gestes, les pressions physique ou psychique, violences. Sentir naître une dynamique d'inversion des pressions : maintenant ça suffit, je refuse de continuer à être une victime. Tout cela est légitime.

Pour les hommes, entendre ce que vivent, ce que perçoivent les femmes du fait de leurs propres comportements, à eux personnellement ou à ceux de leur sexe peut agir comme un révélateur, voire un électrochoc.

Et du coup, il a posé question. Pour les hommes, qu'a-t-on le droit de dire, de faire ? Où sont les limites d'un comportement normal, tolérable ? Et là, j'appelle les mères à éduquer leurs fils sur ce sujet, à ne pas les laisser découvrir par eux-mêmes. Car, à se construire avec la culture française en arrière plan, on n'intègre pas les bons réflexes, les bons codes. Pour prendre un exemple, j'ai tiqué la première fois que j'ai fait attention aux paroles de Trousse chemise, la chanson de Charles Aznavour. J'étais jeune encore. Puis la situation décrite a fini par revêtir une forme de normalité. OK, elle ne voulait pas vraiment, OK il l'a un peu forcé, mais ce sont des choses qui arrivent. Et d'ailleurs les filles pensent oui mais disent non pour les apparences. Blablabla... Ce n'est finalement qu'avec l'émission citée en introduction que j'ai fini par mettre définitivement le mot de viol sur cette chanson. Fin de l'exemple.

Puis est venue cette tribune, signée par 100 femmes influentes, sur le droit à être importunée. Être sifflée, interpelée dans la rue serait flatteur. Les frotteurs dans le métro seraient plus à prendre en pitié qu'à blâmer, du fait de la pauvreté de leur vie qui les amène à de tels gestes. Gestes qui, en fin de compte, seraient des non-événements. Et oui, ça ne semble pas complètement faux.

Mais alors où est la différence ? Comment peut-on arriver à de telles différences de points de vue de la part de personnes vivant les mêmes événements ?

Peut-être parce que les signataires de cette dernière tribune ne vivent pas les mêmes choses, évoluant toutes dans un milieu particulier, favorisé. Mais la vague de témoignages a décrit une société plutôt homogène pour ce qui est de fournir des bourreaux. Elles auraient eu de la chance ? Pas particulièrement. L'une d'entre elles au moins a subit un viol.

On peut aussi imaginer qu'ayant réussi dans cette société -car ces femmes ont toutes réussi dans la vie-, elles chercheraient à protéger le monde auquel elles se sont si bien adaptées. Personnellement, je préfère une autre explication.

Cette explication, je la tiens de mes années de pratique du karaté. Qu'est-ce qui fait que la peur du coup disparaît peu à peu des entraînements ? C'est la confiance que l'on a en son partenaire qu'il ne portera pas ses coups, la confiance que l'on acquiert à savoir les parer. Qu'est-ce qui fait que, dans le métro, dans la rue, on se sente menacé ou pas par l'attitude, le geste de quelqu'un ? L'éventuelle confiance que l'on a en lui de ne pas aller au bout de l'intention qu'on lui prête mais, si jamais, la confiance que l'on a en soi de pouvoir gérer la situation. Parce qu'il ne nous est pas supérieur, parce que l'on saura quoi faire.

Les femmes qui ont signé cette tribune sont des femmes fortes qui ne voient pas les hommes comme des prédateurs supérieurs mais comme des (petits) frères qui font des conneries et méritent des claques, et elles n'ont pas peur d'eux. Elles ne se sentent pas inférieures, ont confiance dans leur force et peut-être même conscience des faiblesses des autres. Faut-il pour autant les traiter de connes, ou autres qualificatifs lus ou entendus en cette occasion ? Pourtant, ça n'est guère différent de ce slogan lu sur des affiches ou des t-shirts, "Ta main sur mon cul, ma main dans ta gueule", qui, lui, attire la sympathie des auteurs de ces invectives.

Je déduis de cette théorie que la plupart des femmes se sentent en situation de faiblesse, d'infériorité face aux hommes les agressant (prenons ce termes pour l'ensemble des comportements reprochés). Je ne leur prête pas à elles une spécifique faiblesse en disant ça. Les hommes, en général, ne sont pas connus pour leur courage dans les situations de tension. Voir à ce sujet l'absence totale de réaction dans un wagon qui peut accompagner les agressions dans les transports en commun.

Or, la confiance que l'on ressent constitue aussi notre première arme. Et inversement, la peur ouvre une porte béante pour qui voudra s'y introduire. Une invité de l'émission pré-citée faisait mention d'un étude menée auprès de violeurs d'opportunité, ceux qui agressent des femmes croisées au hasard. Quasi tous disent ne pas s'attaquer à une femme sure d'elle, au travers son attitude, son vêtement. Notre prof de karaté nous le disait lui aussi : avec une stature droite, une attitude forte, un regard qui ne baisse pas, on évite généralement d'avoir à se battre.

Je mettrais bien en cause une éducation bannissant la confrontation physique (jeux de mains, jeux de vilains - il ne faut pas taper, ça n'est pas bien - il ne faut pas se faire justice soi-même, mais aller voir la maîtresse, la police...) pour expliquer une partie de la faiblesse des victimes. Et donc je préconiserais bien aux parents de laisser leurs enfants se friter un peu avant de les encourager à pratiquer des activités où ils pourront développer leur confiance en eux.

Quant aux bourreaux, leurs motivations et raisons sont tellement nombreuses. Elles vont du manque de connaissance des codes sociaux (ils ont appris avec leurs potes à siffler les filles, les titiller, les provoquer, mais qui leur a appris les bons éléments de dialogues, de langage, les gestes ? J'en reviens à mon appel aux mères pour cette tâche) au manque de respect, l'orgueil sans doute, le désir d'humiliation, de domination, etc. Et ces raisons-là traversent tous les champs relationnels, ne s'arrêtent pas aux relations hommes-femmes. C'est bien de mettre en lumière chacune de ces situations, mais c'est un travail de fourmi. Souhaitons cependant qu'il se prolonge.

Définition


- Je cherche un synonyme pour "Enlaidir un bègue".
- Hummm... Saboter sa beauté ?


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Le 21/11/2017, 07h15

Flying car


Et c'est alors qu'il essayait son véhicule volant magnétique auto-stabilisé, toute nouvelle invention de son génial cerveau, que ledit cerveau tenta une sortie de survie hors de sa boite crânienne fracassée contre le plafond du garage. Mais hélas !, un cerveau, ça n'a pas de jambe. Et, pour génial qu'il soit, une fois dehors, celui-ci ne put atteindre le disjoncteur général et couper le courant qui maintenait le véhicule en l'air.

De toutes façons, un cerveau, ça n'a pas de bras non plus. Alors bon, c'était un peu plié d'avance, cette histoire...

En pause


Pour me reposer les yeux, je regardais au loin, par la fenêtre, le ministère de Bercy, le bâtiment des voies navigables de France, de l'autre côté de la rue, et cette rue même où, au feu d'un passage protégé, un énorme car de tourisme s'arrêtait doucement alors que traversaient deux piétons.

La disproportion entre les piétons et le car fit naître l'image accentuant ce contraste du même car s'arrêtant devant une petite fille, bloquée au milieu de la rue, fascinée par le monstre s'approchant d'elle. La fragilité de l'enfant rendait l'image poétique.

Mais celle-ci aussi se transforma. Le monstre bienveillant et conscient de la fragilité de sa rencontre replongea dans un banal quotidien dans lequel son chauffeur était trop occupé sur son portable pour regarder la route et la petite se faisait percuter.

Et le dilemme qui survint alors fut celui de l'auto-préservation. Si je devais voir cette scène se préparer sous mes yeux, trois étages plus bas, resterais-je hypnotisé par la catastrophe à venir ? Sachant que je ne pourrais rien y faire, aurais-je le réflexe de tourner la tête, de fermer les yeux ? Et ne pas voir le choc suffirait-il à me préserver d'une vision promise à me hanter des mois, des années sans doute, et peut-être plus ?


Eh, mec ! Tu sais quoi ? Retourne bosser !



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Le 08/10/2017, 21h57

Les petits épis roux*





Il y a quelques jours, sur Instagram, j'évoquais le bon temps des blogs avec Floriane et Max. Et du coup, la publication de ces photos me fait penser à Miss Lulu. C'était alors Lulu's life in cornland. Lulu dans les épis. Je ne peux plus mettre son blog en lien, il n'y en a plus -en tous cas, plus celui de l'époque**- mais une page FB, comme tout un chacun. Une victime de plus du temps qui passe et de la modernité. Lulu, si tu passes par ici, la première tournée est pour moi :)

Application pratique


Hier, l'émission Sur les épaules de Darwin, sur France Inter, était une fois de plus passionnante. Jean-Claude Ameisen nous présentait des travaux sur les bénéfices de la restriction calorique sur la santé, l'allongement de la période de jeunesse, de la vie en bonne santé et tout simplement de la durée de vie. Manger équilibré mais sans excès, voire peu, apporte tous ces bienfaits. Les études montrent que des bénéfices sont déjà à tirer si cette restriction concerne des périodes limités dans le temps, mais régulières (quelques jours par mois). Mais aussi, et c'est plus surprenant, si l'on restreint la plage horaire durant laquelle, chaque jour, on s'alimente, sans pour autant chercher à limiter les apports alimentaires. Tout cela suggère que la sollicitation du métabolisme, digestion, stockage et restitution des nutriments, est un travail suffisamment traumatisant pour l'organisme pour générer maladies et vieillissement et que limiter ce travail par des repas moins riches et/ou lui laisser plus de temps pour récupérer chaque jour limite ce traumatisme et améliore santé et longévité.

Pour revenir sur le dernier exemple du rythme circadien d'alimentation, rien qu'allonger la période comprise entre le dernier repas du soir et le premier du matin nous garantit une santé meilleure. Quand on sait les bénéfices du sommeil lui-même, on se dit que la grasse matinée devrait être remboursée par la sécurité sociale...




* : je vous aide. Il est habillé dans un costume rouge et noir de groom depuis plus de 50 ans...
** : le nombre de liens ne menant plus nul part qu'il y a dans mes anciens articles, c'est effrayant.


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Le 01/05/2016, 23h40

La vie rêvée des illustrateurs


On a pas mal parlé de la vie des artistes, illustrateurs et autres, et de leurs difficultés. A mon niveau, j'ai un petit témoignage à ajouter comme brique au mur de la réalité.

Ma copine Murielle, écrivain à temps partiel dont je vous ai causé plusieurs fois ici même, est alors en train de publier son cinquième roman. Elle a changé d'éditeur et me demande si je suis intéressé par lui dessiner une couverture (elle a plus de liberté sur ce point avec le nouveau). Banco !

Assez rapidement, je fais allusion à une rémunération pour ce travail. Pas que j'en aie à tous prix besoin pour vivre, mais par respect pour mes amis dans la profession, et pour ne pas que se propage par moi l'idée que l'illustrateur est le seul à fournir un travail qui ne mérite pas de rémunération dans la fabrication d'un livre (ah mais oui, c'est vrai, c'est pas un travail puisqu'il aime dessiner). Ma cops me répond qu'elle a posé la question à l'éditrice lors de leur première rencontre. Ils n'ont pas l'habitude de travailler comme ça. C'est plutôt des potes des auteurs qui font ça gratos. Mais au mieux, la dame pourrait aller jusqu'à 200€.

Comme la maison d'édition est petite, que je faisais ce boulot pour une copine et que je n'avais aucune idée des tarifs pro, je ne comptais même pas demander ça. Je réponds donc à Murielle de ne pas s'inquiéter, que je n'irais pas jusqu'à exiger cette somme, ne comptant pas gagner plus qu'elle sur la vente d'un de ses bouquins.

Et, à partir de là, on n'en parle plus. Mais -observez bien la subtilité- pour des raisons différentes :

- moi, parce qu'une somme avait été évoquée et qu'elle me convenait;


- elle, parce qu'elle avait déduit de ma réponse que je renonçais à me faire payer. C'est dire si elle ne comptait pas gagner beaucoup d'argent avec cette publication. Les illustrateurs ne sont pas les seuls à souffrir, mon bon meussieu. Les auteurs ne sont pas spécialement mieux lotis. Du coup, ma demande n'est pas remontée jusqu'à la maison d'édition.



Là dessus, l'œuvre est produite, dans un processus qui, après coup, me laisse admiratif en regard de ma capacité de gestionnaire de projet :

- je fais 2 premières propositions;



- Mumu me fait part de ses idées, me rappelle un dessin que j'avais fait pour annoncer ici la sortie de son second;


- je mène 4 pistes en parallèle, en échanges constants avec elle;



- les propositions sont présentées à l'éditrice qui en choisi une;


- cette proposition est encore modifiée sur une idée de Murielle puis, enfin, finalisée.



Force de proposition mais à l'écoute permanente du client, le tout en réalisant le travail dans le temps imparti. Moi, je dis "bravo" :)

La version finale plaît à tout le monde. C'est parfait.



Au bout d'un long moment, je me dis qu'on peut enfin reparler de sous. Mail à Mumu. Surprise. Explication. Gène. Gène de devoir demander à quelqu'un de payer pour quelque chose qu'il pensait avoir gratis. Elle prend sur elle et transmet ma demande à son interlocutrice. La dame doit défendre cette demande auprès de son boss (Le boss). Mais ce dernier n'apprécie pas qu'on lui réclame du blé après coup* et préfère, dans ce cas, ne pas se servir du dessin.

Je reste ferme sur ma position de principe. Ce n'est donc pas mon dessin qui illustre la couverture du bouquin de Murielle. Tant pis. C'est la faute à pas de chance (et à la radinerie d'un éditeur). Mais vous pouvez tout de même l'acheter, et je vous y invite, pour l'auteur et l'œuvre :)


"Gourou(e)" de Murielle Renault


* : il faut effectivement, et c'est logique, régler ce point avant de faire le travail. Mais vu le contexte, je n'avais pas pensé que ça puisse poser un quelconque problème.

Trop hype


J'ai décidé, moi aussi, de rejoindre le mouvement no-pooh.

Du coup, ça fait trois semaines que je n'ai pas fait la grosse commission. Ça me tiraille un peu au bas du ventre (personne ne parle de ces symptômes sur le net), mais ça va aller. J'y crois. Fort. Yanamare de toute cette pollution fécale...







Eh, déconnez pas ! Le mouvement, c'est no-poo et il ne concerne pas l'arrêt des fèces mais celui du shampoing. Mais même en anglais, l'orthographe a son importance. Avec un h, c'est caca. Et ainsi, de façon assez acrobatique, j'arrive aussi à créer une continuité avec le jeu de mot de fin de mon précédent post. Qui m'étonne moi-même. Trop fort...



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Le 27/04/2016, 01h10

De l'autre côté


La mare aux merveilles


Comment nous comportons-nous quand on nous accorde un pouvoir que nous n'avions pas, que nous avions toujours subi, ou encore quand nous le prenons ? Bref, que se passe-t-il quand nous passons de l'autre côté ?

Son altesse sérénissime PrincessH a évoqué cette question, en souriant, dans un récent dessin pour le journal de Julie.

Personnellement, la chose m'est arrivée une fois. J'ai commencé une thèse. J'étais déjà ingénieur (ça vous pose un homme), j'avais fini mon service militaire (ça vous le date) et la recherche me faisait de l'œil. Vous me connaissez, je n'ai jamais su résister à ce genre d'avances.

Pendant les quelques mois qu'a duré ce début de thèse, qui n'a jamais dépassé ce stade, j'ai été amené à surveiller un partiel -un devoir sur table, un truc comme ça. J'ai été momentanément investi d'un nouveau pouvoir, celui des profs qui avaient accompagné ma scolarité. J'avais leur autorité pendant deux heures. J'en ai donc usé pour bien faire -car j'essaie toujours de faire bien- ce que je pensais qu'on attendait de moi : empêcher les étudiants de tricher. Un surveillant ne peut servir qu'à ça le temps d'une épreuve écrite. Je les ai donc regardé, tous, et j'ai marché entre les rangées de tables.

C'est fou ce qu'on voit quand on est de l'autre côté. Les élèves sont naïfs de se croire invisibles en tentant d'être discrets. C'est qu'ils n'ont jamais fait l'expérience de l'autre point de vue, depuis le bureau du prof. Pour peu qu'on regarde, parce qu'on n'est pas occupé à écrire au tableau, on y voit vraiment tout.

J'ai donc parfaitement vu cette demoiselle et l'état de détresse qui était le sien devant le sujet de l'épreuve. J'ai vu ses tentatives pour chercher de l'aide, celles de ses voisins pour lui en fournir. Et comme surveillant cherchant à bien surveiller, j'ai regardé souvent, ostensiblement, dans sa direction. J'ai marché dans les allées bordant sa table, interrompant ainsi les tentatives de secours.

En passant, il est intéressant de s'arrêter sur ce pouvoir qui n'existe que parce que ceux sur lesquels il s'exerce croient en lui. Car enfin, qu'est-ce que j'aurais fait si ils avaient, sans se soucier de ma présence, échangé des réponses ? Je n'avais reçu aucune consigne à ce sujet. Est-ce que j'aurais menacé, noté leurs noms pour les communiquer à ceux qui m'avaient promu à ce rôle de garde chiourme dont je tentais de m'acquitter au mieux ? Peut-être. Je n'en sais rien.

Ce jour-là, elle aurait voulu tricher, je le savais, et elle savait que je le savais. Quand elle a compris que je ne relâcherais pas ma surveillance, elle a rendu sa copie en avance et est sortie. Je crois me souvenir qu'elle était presque en pleurs.

Cette victoire, c'en était une car c'était un succès franc et net de la surveillance sur la triche, m'a tout de même laissé un sentiment mitigé. Si c'était sûrement ce qu'on attendait de moi, ce que j'avais fait était-il bien pour autant ? En école d'ingénieurs, nous avions eu un étudiant thésard qui surveillait certains de nos devoirs sur table et n'était pas trop regardant sur notre comportement pendant l'épreuve. Il était sympa, nous l'aimions bien. Au moment de décider comment agir, je ne disposais donc pas d'un modèle de comportement unique. Mais j'ai choisi celui majoritairement rencontré. Par ailleurs, mes parents ayant cherché à m'inculquer une certaine probité, il était important pour moi, dans une telle épreuve, que tous concourent avec les mêmes règles et que tous les respectent. Pourtant, et même s'ils ne sont que l'exception confirmant la règle, il a dû m'arriver en quelques rares cas de jeter un œil de côté ou dans un livre pendant une épreuve. Au moment de décider comment agir, je savais donc qu'on peut ne pas toujours être au top et qu'une telle pratique, accidentelle, ne remet pas en cause tout un cursus.

Pourtant, je n'ai pas détourné le regard, bienveillant, compréhensif. J'ai fait ce que je pensais qu'on attendait de moi, sans état d'âme. Quand j'y repense aujourd'hui, j'espère fort ne jamais avoir à vivre une guerre. Je ne suis pas sûr que j'aimerai ce que j'y ferai.



Winter is coming


Variante, version Disney


Jouer à "ni oui, ni l'ourson"...



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Le 28/01/2016, 08h50

Jusqu'au bout des poils



Il faut quand même avouer qu'elle est l'être le plus photogénique de notre maison (oui oui, moi compris...) (ne protestez pas, je sais ce que je dis). Je pense même pouvoir étendre son aire de domination esthétique à l'ensemble du pâté de maison. Et je sais que si je parle de pâté, je vais lui faire grand plaisir.

De l'intelligence féline


Les chats sont des êtres joueurs et intelligents. Le simple fait qu'ils soient joueurs témoigne de leur intelligence. Mais l'internet mignon regorge de vidéos dans lesquelles on les voit aussi, par exemple, ouvrir des portes ou user de toutes sortes de subterfuges pour parvenir à leurs fins.

J'avais déjà entendu que les chats adultes ne miaulaient qu'en présence d'humains. Cette vidéo de la BBC explique que les miaulements font partie des stratégies développées par les chats pour entrer en contact avec les humains. Pour leur parler, quoi.

Notre chattoune, parmi d'autres cas, miaule après qu'on lui ait donné à manger quelque chose qu'elle aime. Elle miaule après l'avoir mangé, pas avant pour réclamer*. Elle miaule pour nous remercier, j'en suis convaincu. Ou peut-être pour dire qu'elle en a plein le bide, qu'elle n'en veux plus. Mais elle dit quelque chose.

Et toujours, le matin, après avoir mangé sa pâté et avoir miaulé pour nous remercier, elle s'isole pour pioncer un brin. C'est ça, une vie de chat domestique. Mais l'autre matin, je l'ai retrouvée dans mes pattes. Elle ne m'a pas lâché, dans la cuisine, dans la salle de bain. Elle ne m'a pas lâché jusqu'à ce qu'au moment de partir, en passant par la pièce de sa sieste post-prandiale, elle a marché vers une flaque d'aliments non digérés. Elle avait rendu son petit déj et voulait me le faire savoir.

Voilà, les chats, non seulement c'est tendre, affectueux et joueur, mais ça cause. Et ça cause bien.


* : Non, pour réclamer, elle nous empêche de nous enfuir en restant dans nos jambes, quoi qu'il lui en coûte. A elle et à nous aussi, d'ailleurs...

Le pitch du siècle


"Alors tu vois, c'est un super-héros, un gars qui a des pouvoirs. Enfin, il a surtout un pouvoir, celui de transférer son esprit dans le corps d'un chat. Tu vois ? Et après, il contrôle le chat. Pour épaissir le personnage, tu imagines un immigré à New-York. Plutôt hispano, latino, quelque chose comme ça, pour pas faire trop lisse. Et côté psy, un profil complexe. Le mec pas net net, quoi. Torturé. Plutôt du genre à user, voire abuser, de substances. Tu vois ?
- Un latino toxico new-yorkais, c'est pas un peu cliché ?
- Ouais mais là, ça aurait même tendance à décupler son pouvoir, en fait. Tu vois ?
- Oui, je vois. Et ton type sous psychotropes qui projette son esprit dans le corps d'un chat, il s'appellerait comment ?
- Ben, chat-man..."



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Le 12/01/2016, 22h00

La vague



Une vague nouvelle vient se répandre sur cette portion de la grève laissée vacante par le retrait de la précédente, comme une nouvelle année vient remplacer, dans les calendriers, celle qu'elle suit. C'est juste un incrément, un saut de puce, mais tellement chargé de symboles.


Une vague, c'est un choc esthétique. C'est un élément de nature mobile, puisqu'elle désigne un mouvement, mais dont chaque instantané de son effet sur l'eau qui la porte est fascinant, que ce soit dans la dentelle d'écume que modèlent les prémices du déferlement, dans l'enroulé d'un tonneau à la paroi translucide ou encore dans la somme des tourbillons qui suivent sa brisure.


La vague (Die Welle), c'est aussi un film allemand de Dennis Gansel que m'a fait découvrir MiniFrez. Ce film raconte une expérience menée par un professeur et ses élèves pour démontrer les mécanismes permettant l'émergence d'un mouvement autocratique (on dirait plus communément "fasciste", par abus de langage), comment des personnes, même informées, peuvent y adhérer et combien il est facile de se laisser prendre au jeu, même quand on en est l'instigateur. Et, en ces années assez inquiétantes qui voient monter partout en Europe des mouvements populistes d'extrême droite, dont certains sont déjà arrivés au pouvoir comme naguère en Hongrie et à présent en Pologne (et on en voit rapidement les conséquences sur le contrôle des médias, entre autres), et qui prônent un repli identitaire, ce film est à voir ou à revoir et à méditer. Car le populisme accompagné d'un nationalisme exacerbé mène à la guerre. Toujours.


Et, puisqu'on parle cinéma, voici la version animée de la vague.




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Le 09/08/2015, 19h02

Rayures évolutives


Nous avons déjà vu ensemble combien les guêpes sont de voraces carnivores. Celle-ci reculait tout en découpant son bout de barbaque dans le morceau laissé à sa disposition. Quand ça l'a mené au bord de la table, j'ai pensé qu'elle finirait le travail par terre. Que nenni ! Elle l'a poursuivit à la verticale, tenant par je ne sais quoi d'autre que par miracle, jusqu'à la séparation finale de la bidoche, sans rien lâcher.

Une belle leçon de volonté et de persévérance pour notre jeunesse...



Que sommes-nous ?
Le chiffre a de quoi surprendre quand on le lit : il y a plus de 10 fois plus de bactéries dans le corps humain que de cellules humaines. La plupart se situent dans le colon, mais également sur la peau, les yeux, dans le nez, la bouche, l'intestin grêle... Elles nous sont très majoritairement inoffensives ou bénéfiques. Autrement dit, l'évolution qui a conduit à faire l'humain (et les autres animaux rencontrant une situation semblable) est en fait l'évolution d'un système symbiotique. L'homme seul, sans ces invitées, ne serait pas viable, malgré la complexité de sa nature. L'évolution a choisi la coopération.

L'évolution, parlons-en, tiens. Tout le monde est d'accord* pour dire que le plus long et le plus complexe a été de voir apparaître les premières cellules (organismes unicellulaires). Après, le tour était joué, ça n'était plus qu'une question de temps. Vraiment ? Un des mystères reste cependant d'expliquer le pourquoi du passage de une à plusieurs cellules. Quel gain évolutif a représenté cette construction ?

Un des principes forts de l'évolution veut qu'une transformation ne perdure que si elle apporte un gain substantiel à l'organisme dans lequel elle se produit. A l'organisme et à sa descendance, si il y a. Ainsi, le meilleur gain possible est d'accorder un avantage reproductif. Si on raisonne du point de vue génétique, de deux individus d'une même espèce, celui dont les gènes ont le plus de chances de se répandre au sein de l'espèce n'est pas forcément le plus costaud mais avant tout celui qui se reproduit le plus**. Être costaud peut y aider mais pas toujours. Il faut niquer un max. Et les mâles disposent d'attributs toujours plus longs ou colorés pour plaire aux femelles.

Donc, pour revenir à notre question, quel était ce gain dans le passage de une à plusieurs milliards de cellules ? Si ce gain était donc reproductif, si les structures plus complexes favorisaient la rencontre de leurs cellules sexuelles ? En d'autres mots, si nos spermatozoïdes, nos ovules n'étaient pas des cellules parmi des milliards d'autres assurant notre fonction reproductrice mais si nous, les êtres complexes, multicellulaires, n'étions que les queues de paon de nos gamètes ?

Je vous laisse réfléchir là-dessus...



* : OK, à part les créationnistes :)
** : on s'étonnera donc qu'après tant de millions d'années de sélection naturelle, la fornication généralisée et systématique ne soit pas encore la règle en ce bas monde.



Black is the new black
Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas montré ici (c'est fait sur Fèces-bouque depuis lurette) mes derniers dessins pour les concours de caricature. Eh ben voilà, ce sera chose faite :


Oprah Winfrey



Samuel L. Jackson




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Le 04/06/2015, 00h35

Seuls sur la plage


"Il avait dit combien ?
- Qui ?
- Le type à la station, il avait dit combien de temps après le Leclerc ?
- Cinq minutes.
- Ah ! Alors on est bientôt arrivé ?
- Oui, sûrement."



Des séries et des hommes
Ça y est ! Moi aussi, j'ai ma Raphaëlle Bacqué.

Pour ceux qui ne la connaîtraient pas, elle est journaliste au Monde et est régulièrement invitée sur les plateaux télé. Et, de surcroît, mon cousin et elle étaient potes à la fac. Donc, pour moi, avoir sa Raphaëlle Bacqué, c'est avoir un pote plus ou moins ancien qui passe à la télé.

Figurez-vous que l'autre soir, je venais de finir de me regarder la saison 3 de Game of Thrones... Game of Thrones, en voilà une série qu'elle est bien... Vous connaissez ? C'est quelque chose. C'est quand même une série adaptée d'un cycle de livres que George R. R. Martin, entre autres scénariste de séries TV, a écrit en prenant soin qu'ils soient inadaptables en série... Dit comme ça, c'est un échec flagrant pour l'auteur.

Qu'est-ce qui les rendaient inadaptables ? Sans doute parce que rien ne collait aux codes du genre : un nombre incalculable de lieux et de personnages, des méchants qui ont autant d'épaisseur que les gentils, des lignes floues et poreuses entre les deux. Et peut-être la pire des raisons encore. Le succès d'une série tient souvent à l'attachement que l'on parvient à créer entre le public et les personnages. Ici, pas de risque : ça trucide à tout va. Sympa, pas sympa, rencontré depuis trois épisodes ou trois saisons, chaque personnage a les mêmes chances de ne pas survivre aux 50 minutes de la projection. Du coup, toute tentative d'attachement du spectateur se termine indubitablement, à un moment ou un autre, par un déchirement.

Et pourtant, le public en redemande. Comme quoi, les codes, hein...

Bref, je venais donc de finir la saison 3 et mon moral était dans un étang, les pieds coulés dans du béton. Inimaginable d'aller dormir. Je zappe donc sur la 5 et tombe sur la rediffusion nocturne de "C dans l'air", une émission sérieuse avec des invités dedans. Et qui je vois parmi ces invités ? Benoît Pellistrandi, un pote de lycée (première et terminale). Oui, à l'époque, il avait encore des cheveux. Ça m'a fait un choc. J'ai cru un instant que moi aussi, j'avais vieilli. J'ai vite réalisé que ça n'était heureusement pas le cas : je n'ai pas pu vieillir, moi, je me masturbe toujours autant.

Il a déjà été invité plusieurs fois sur France Culture, donc on peut me valider ma Raphaëlle à moi.

Mais, en y repensant, j'en avais déjà une autre. Les média savent en particulier aller le chercher dès que sort une nouvelle loi sur l'Internet et les libertés afférentes. Animateur du standblog depuis des années, je voudrais qu'on me valide mon Tristan Nitot aussi. Après tout, nous étions en seconde ensemble. Depuis l'époque, moi, je n'ai pas pris un gramme. Je ne sais pas comment je fais. C'est peut-être la masturbation.

Quoi qu'il en soit, c'est amusant de voir passer dans un monde qui nous est, la plupart du temps, complètement étranger, la télé, des personnages familiers, attachants car liés à un morceau de nous, des personnages qu'on a envie de suivre dans leurs nouvelles aventures.


Eh, oh ! Vous n'allez pas me les trucider, ceux-là aussi ?



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Le 08/05/2015, 00h22

Texture





De la cohérence des messages fourre-tout
Les publicitaires et autres communicants sont des gens formidables. A vouloir bourrer leurs slogans des messages définis dans une campagne, ils en arrivent à perdre complètement le sens global de leur communication. L'exemple du jour nous vient de la publicité actuelle pour le site de rencontre Attractive World.


Chez Attractive World, nous pensons que tout le monde a un petit plus, comme tous les célibataires sélectionnés par les membres du site.
Attractive World, le site des célibataires exigeants.


Attractive World fait partie des sites de rencontres plutôt haut de gamme. Dans "célibataires exigeants", il y a le "célibataire" qui prouve qu'on n'est pas là que pour pécho (contrairement à HugAvenue, pour ne pas les citer) et l'"exigeant" qui dit bien qu'on n'est pas n'importe qui et qu'on compte bien ne pas ramasser n'importe quoi.

Et, pour preuve, la pub nous confirme que les membres du site sélectionnent des célibataires ayant un petit plus.

Mais voilà, il faut bien vivre. Pour un tel site web, vivre signifie avoir plus d'adhérents. Et pour espérer en capter un peu, il faut ratisser large. D'où le début du message "[...] nous pensons que tout le monde a un petit plus". En termes de clients potentiels, on ne peut guère faire mieux. En revanche, comme message adressé à ses membres, ça devient limite : vous, membres du site, vous qui êtes exigeants et avez raison de l'être, vous sélectionnez avec votre degré d'exigence des célibataires ayant un petit plus; mais, pas de bol, vous n'êtes qu'un tas d'abrutis puisque tout le monde a ce petit plus. Vos sélections ne sélectionnent donc rien de particulier. Votre exigence, c'est de la merde. Et d'ailleurs, votre petit plus, c'est du pipi de chat puisque, c'est bien connu, une chose que tout le monde a n'a aucune valeur. Seul ce qui est rare en a.

Donc, en toute logique, plutôt qu'attirer de nouveaux clients, un tel message, pourtant porteur d'images positives, une fois bien compris, devrait faire fuir l'ensemble des membres du site.

Reste à savoir si les membres en question, du haut de leur supérieure exigence, savent comprendre un simple phrase. On attend les statistiques d'Attractive World :)



Équitation améliorée
Pour des performances à cru, pensez au régime sans selle.



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Le 16/12/2014, 13h05

Colette



Comme pour Titus, c'était hier son anniversaire. Et c'était aussi son cadeau.

Je crois qu'elle a bien aimé.

D'ailleurs, Colette, c'est la meuf à Titus. Ou Titus, c'est le mec à Colette. Au choix. Du coup, ça tombe bien que deux posts se suivant parlent de ces deux là. Ça fait passer ma paresse pour de la planification.

Colette et Daniel (oui, parce que Titus -je vous le dis juste à vous-, en fait, c'est un surnom) tiennent le Petit Creux, le resto dans lequel je prends la plupart de mes déjeuners en semaine. Et quand je n'y reste pas, j'emporte pour manger devant mon ordi. Ils sont adorables et drôles et on mange bien chez eux. Que demander de plus ?



A écouter, coute que coute
Jean-Claude Ameisen fait une émission de vulgarisation scientifique formidable le samedi matin, sur France Inter : Sur les épaules de Darwin.

L'émission du 22 novembre était passionnante à plus d'un égard. Elle traitait des cultures dans le monde animal. Pour faire rapide, au travers de la notion de cultures, de pratiques apprises et transmises au sein de groupes d'individus d'espèces animales autres que l'homme, on y apprend que de plus en plus de ces comportements que l'homme pensait exclusivement siens, car nécessitant des capacités intellectuelles supérieures, se retrouvent en fait chez de nombreuses espèces.

Les différents exemples racontés dans l'émission nous apprennent plusieurs choses :

- l'intelligence est loin d'être une exclusivité de l'espèce humaine et on la retrouve des (autres) singes aux mouches drosophiles en passant par les oiseaux. C'est un point sur lequel j'aime bien insister sur ce blog.


- chez les chimpanzés aussi, un comportement sera plus facilement adopté si on le voit reproduit par un plus grand nombre d'individus. Il se répand donc par effet boule de neige. Et l'adoption d'un nouveau comportement par le groupe dépend sans doute du charisme de l'individu qui le propose ainsi que du gain effectif que ce comportement apporte.


- des comportements qui posent question de nos jours relativement aux migrations de population tels que l'adoption de la culture du groupe dans lequel on vient vivre ou, au contraire, l'imposition de sa propre culture à ce groupe que l'on rejoint existent aussi chez les chimpanzés (et surement ailleurs). On pressent ainsi qu'il n'y a pas de réponse absolue à cette question. Tout existe dans la nature, tout est possible et la réponse est à chercher ailleurs, sans doute dans la volonté de vivre ensemble.



En d'autres termes, je vous ordonne d'écouter cette émission !



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Le 17/10/2014, 14h20

Face à la mer



Histoire de conserver encore, en s'aidant du weekend estival qui s'annonce, le souvenir des beaux jours de septembre.



La sagesse

Avec l'âge, vous le constaterez, on s'emporte moins, moins vite, moins facilement. On devient plus tolérant au chahut des petits qui courent, aux idées insupportables du voisin. On s'agite moins, on se pose plus.
Avec l'âge, on devient sage.
Avec l'âge, on entend aussi moins bien, en particulier les petits qui courent. On a plus de mal à bouger. Les années passant, tout le système neuro-végétatif s'altère. Les idées sont plus longues à venir, les sens de moins en moins fidèles, le corps plus long à mettre en branle.
Avec l'âge, on devient d'abord sage. Mais ce n'est qu'une étape. Ensuite on devient gâteux.



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Le 07/08/2014, 13h48

Du nichon à pleine bouche





Ca me donne l'occasion d'annoncer enfin que je suis grand-père pour la 3ième fois... :)




Petit boulot complémentaire

Fin juillet, les déclarations d'intérêts et d'activité de nos députés et sénateurs ont été rendues publiques. Elles sont consultables sur le site de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique.

Ca me pose quelques questions, je dois vous avouer. Un parlementaire a quand même une fonction censée lui prendre un peu de temps. Quand il ne débat pas des lois en assemblée, il peut travailler dans une commission. On peut aussi le voir sur le terrain, dans sa circonscription. Bref, c'est un boulot que d'aucun pourrait qualifier de "à plein temps" pour lequel un député est quand même rémunéré mensuellement 7100 € de salaire brut plus 6412 €, toujours bruts, d'indemnité représentative des frais de mandat devant couvrir les dépenses liées à l'exercice de ses fonctions (ces chiffres, et autres, sont consultables ici, par exemple).

Pourtant, en complément de ce travail déjà pas si mal payé (en 2011, le salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) était en moyenne de 2830 € bruts en France), certains trouvent le temps d'exercer une ou plusieurs autres activités. Je ne sais pas ce qu'il en est de ceux d'entre vous qui exercent une activité à temps plein, mais moi, je ne me verrai pas avoir un second emploi. Le temps libre que j'ai, je le passe en loisirs (pas assez), repos, ménage (hélas!), bricolage (éventuellement). Il n'en est pas de même pour certains de nos élus (10% des députés, pour le Monde qui a fait le calcul). Ils trouvent le temps nécessaire.

Je vous invite à consulter un assortiment du florilège d'articles sortis sur le sujet, les exemples qu'ils citent variant sensiblement (en plus de l'article du Monde, celui du Figaro, de Rue89 et tant d'autres...).

Parmi les plus gros revenus, on trouve la famille Dassaut (dividendes et jetons de présence - une catégorie à eux seuls), des avocats, des conseillers en communication, etc. pour des montants allant de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de milliers d'euros.

Il y en a même qui arrivent à en cumuler plusieurs : Jean Glavany, salarié d'une société organisatrice d'évènements sportifs et culturels et avocat (respectivement pour 61506 € et 60935 € en 2012), Jean-Marc Germain, en tant que dircab' de Martine Aubry à Solférino et à la mairie de Lille (pour respectivement 4100 € et 4500 € par mois), Jean-Michel Baylet (en 2013, 377 159 € comme PDG du groupe la Dépêche du Midi, 144 983 € comme président d'Occitane de Communication, 155 163 € en étant à la tête de Midi Olympique et 23 575 € comme patron de la Nouvelle République des Pyrénées)...

Je ne peux pas oublier dans ma liste de cumulards Jean-François Copé, que j'aime autant que Baylet : avocat (autour de 300 000 € annuels), conférencier (35 000 € en 2013), écrivain, maire de Meaux (petite commune de plus de 50000 habitants, pour 38 000 €), président d'agglomération (bénévole).

Et voici mes questions. Comment peut-on gagner tant pour des emplois à temps partiel ? Et en particulier, comment la république peut-elle payer tant des gens qui passent si peu de leur temps à la servir ?

Je vous laisse réfléchir là-dessus. Si vous avez des réponses, je suis preneur.



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Le 11/05/2014, 22h50

Bidons en cascade



Ce gros bidon-ci a déjà éclos. Vous en avez déjà été témoin sur FB ou Instagram.

Il y en a un second qui est prévu pour le mois de juillet :



Et, sans vouloir me vanter, un troisième devrait arriver en novembre.



Stany
Je vais vous raconter une histoire remontant à quelques années. L'histoire d'une rencontre avec une polonaise que je voyais presque tous les midis, dans un restaurant d'entreprise à la Défense, au temps où j'étais encore banlieusard. Sa bonne humeur, sa gouaille, son accent chantant en faisaient un personnage qu'il m'était d'autant plus facile de trouver sympathique que mes propres origines rendaient tellement familière la musicalité de ses mots. Qu'elle fusse à la caisse ou au service des plats, c'était d'un même "Bonjourr, bonjourr" qu'elle nous accueillait, roulant ses R.

Un soir, lors d'une sortie à la Comédie des Champs-Élysées, des collègues l'ont reconnue de loin, en ouvreuse. J'ai confirmé. La retrouver là était surprenant mais, même à distance, le doute semblait difficilement permis. Cependant, le lendemain, au restaurant, elle a nié être cette personne que nous avions vue circuler dans les allées. Mais je n'ai pas cru à sa dénégation : il aurait fallu qu'elle ait une jumelle et n'en faisait pas mention.

Environ quatre ans après avoir quitté la Défense et ce restaurant, c'est avec un réel plaisir que j'ai à nouveau entendu cette voix chantante dans un reportage de Frédéric Pommier, sur France Inter. C'était un reportage sur les ouvreuses du théâtre de la Comédie des Champs-Élysées. La personne qui parlait ainsi s'appelait Stany. Ce n'est pas une jumelle mais un clone qu'aurait dû avoir ma polonaise si elle n'avait elle-même eu cette double vie, ou double activité seulement, je suppose. Mais comme elle l'a confié au micro, ce n'est pas avec des émoluments d'ouvreuse que l'on peut vivre correctement. Et les regrets qu'elle semblait exprimer sur cette vie qu'elle disait ratée ont sonné bizarrement à mes oreilles.



Cette histoire, je l'ai mise en mots pour l'envoyer à Frédéric Pommier. J'aurais aimé avoir sa réaction sur cet autre pan de la vie de Stany, que son reportage présentait comme aussi sympathique que j'avais pu moi-même la percevoir. Je n'ai pas eu de réponse. L'a-t-il seulement reçue, cette histoire ? C'était il y a quatre ans.



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Le 07/03/2014, 12h15

Bonjour tristesse



Le truc avec ce lac, c'est que normalement le buisson du milieu est accessible sans se mouiller les pieds. Les quadrillages sur la droite, ce sont des supports pour des planches à voile. L'eau commence habituellement juste derrière.

Donc, soit il a effectivement beaucoup plus plu cet hivers, soit les sols et nappes, déjà pleins des pluies de l'an dernier, ne peuvent déjà plus rien absorber. Heureusement que le soleil revient...



Je vous demande quelques minutes d'attention
Si le politique a encore un tant soit peu de sens pour vous face à l'économique, vous ne serez pas insensibles à cet accord de partenariat transatlantique (ATP) en cours de négociation bien à l'abri des regards et qui, dans la continuité des précédents accords, achève de sonner le glas des pouvoirs citoyens.

Est-il licite qu'une société commerciale puisse poursuivre un état en justice si elle estime que les règles ou lois, sociales ou environnementales, de cet état lèse son business ?

Pour éviter d'en arriver là, car je soutiens que ça ne serait pas une bonne chose, et devant un personnage qui l'incarne au mieux, je vous invite à la résistance (d'autant qu'une tentative d'accord similaire a visiblement été enterrée il y a 15 ans après avoir été dévoilée au grand jour - comme quoi, ça semble possible)...





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Le 03/12/2013, 13h40

Surf, toile et animalité



S'il y a une perspective que je goute au delà de tout sur une plage, c'est celle de la jonction du sable et de l'eau. Sur l'horizon, les deux rejoignent aussi le ciel. Et, pour peu que les conditions soient favorables, cette triple jonction disparait dans le flou d'une brume marine. Ca donne des images magiques que je n'ai, hélas!, jamais réussi à capturer de façon satisfaisante.

L'autre jour, les photos prises au smartphone avaient un aspect de peinture. La qualité déclinante de l'appareil produit parfois des résultats surprenants. Du coup, j'ai poussé la logique jusqu'au bout pour vous présenter celle-ci.



Mon semblable, mon frère
Samedi matin, je suis tombé sur la formidable émission de Jean-Claude Ameisen, Sur les épaules de Darwin, sur France Inter. Prenez le temps de l'écouter si vous le pouvez.

Il y était question d'études menées durant la dernière décénnie sur le comportement d'autres grands singes que nous-mêmes (chimpanzés, bonobos) ou encore des macaques. On y apprend tout d'abord que l'altruisme n'est pas une caractéristique exclusive à l'humain. L'altruisme, ce comportement visant à aider autrui sans en attendre aucun bénéfice pour soi, a été mis en évidence chez nos cousins. Ils savent, par exemple, partager des repas qu'ils auraient eu la possibilité (et le plaisir) de consommer seuls -et pas seulement avec des membres de la famille- ou encore réfléchir à fournir des outils les plus appropriés à un autre afin que lui puisse attraper une récompense.

Autre caractéristique que l'on découvre chez eux, le sens de la justice, ou plutôt de l'injustice et le mouvement de révolte qui accompagne sa manifestation à leur égard.

C'est toujours avec un plaisir profond que je vois se déconstruire ainsi l'animalité, dans ce qu'elle cantonnait les (autres) animaux à une vie quasi mécanique, guidée par quelque instinct qui leur aurait été donné à la naissance. A moins que ce ne soit l'humanité qui se dissolve un peu plus, à chacune de ces études, dans ce règne animal dont religions et philosophies ont tenté de l'extraire depuis si longtemps.

En cherchant vraiment à découvrir l'autre, on découvre que l'autre n'est qu'un autre soi.


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Le 13/11/2013, 23h20

Le cri





Il hurle.

Sa bouche s'entrouvre parfois sans qu'aucun son ne sorte. Pourtant il hurle à pleine terreur. À cogner jusqu'au sang cette enveloppe qui l'emprisonne contre chacun des murs du placard qui lui sert de refuge.

Quand l'étroitesse de son corps lui pèse tant, il n'y a que dans cet espace confiné qu'il finira par s'apaiser. Plus tard. Mais pas avant d'avoir vomi son désespoir d'être vivant.

D'abord, roulé en boule dans son cocon de bois, il l'aura rêvé matrice, utérus pour y dénaître. Non, pas y mourir. Surtout pas. Mais refaire à l'envers le chemin qui l'a mené ici, pour ne pas avoir à le poursuivre dans le sens obligatoire.

Le ventre bloqué, un nœud dans la gorge, il aura maudit la brièveté du temps qui lui a été accordé au regard de l'immensité de l'univers, de la clarté d'une étoile.

Il aura pleuré sans un mot son amour à cette pute de vie qui un jour le quittera. Aujourd'hui ? Peut-être pas. Mais demain. Mais ce soir...

Il aura crié sans un bruit son dégoût au néant qui s'ensuivra. Au rien. Au que dalle.

Il se sera répété en boucle ce passage de la Bohemian Rhapsody de Queen : "I sometimes wish I'd never been born at all"*. Mais penser ça, c'est déjà penser. C'est être vivant. C'est bien trop tard.

Puis, assez soudainement, la gorge se dénouera, le ventre s'assouplira. Il pourra à nouveau se lever et marcher. Marcher parmi ses semblables. Marcher au milieu des siens et vivre comme eux, jusqu'au prochain appel impérieux du placard. Ce placard où, pour l'heure, recroquevillé, le menton sur les genoux, il hurle sans un son.




* : "Parfois, j'aimerais ne pas être né du tout"

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Le 23/04/2013, 23h30

L'écume des jours


Plage ouverte



Stratifié


Oui, je l'avoue. Je profite honteusement de la sortie dans les salles, demain, de l'adaptation par Michel Gondry du roman de Boris Vian pour trouver un titre à ce post.

N'empêche, quand on sait combien j'ai aimé le Eternal Sunshine of the Spotless Mind de Gondry et combien je suis fan de l'univers et des écrits de Vian, on peut se dire, et sans doute à juste titre, que ces photos, là, ça ne peut pas être un hasard...

N'empêche, encore une fois, un tel bouquin ne pouvait être adapté que par un Michel Gondry, un Terry Gilliam, quelqu'un dont l'imagination flirte avec celle de Boris Vian. Bref, je croise les doigts et j'espère beaucoup de ma prochaine séance ciné.


Dis donc, je m'en aperçois maintenant : avant celui-ci, je n'avais qu'un post avec le tag Boris Vian, un seul aussi avec le tag Michel Gondry. Et ces deux posts, de juin 2009, se suivent... Vous pensez encore que tout ça puisse être un hasard ?




Quoi qu'il en soit...
J'expose à votre sagacité deux documents qui me sont passés sous les yeux il y a quelques temps.

Le premier est une vidéo traitant de la répartition de la richesse aux États-Unis.



Quelques extraits pour les non-comprenants (la langue de Shakespeare) :
- les 20% les plus aisés possèdent 93% de la richesse totale,
- le 1% le plus riche possèdent à lui seul 40% de cette richesse et 24% des revenus (contre 9% en 1976),
- il n'y a plus de classe moyenne (très peu de différences entre le milieu de la courbe et les plus pauvres),
- la perception de cette répartition très éloignée de la réalité (on l'imagine moins inégalitaire qu'elle est).


Le second est un graphique comparant l'évolution des salaires et celle de la productivité en France (ce n'est pas là l'image originale, mais une version similaire trouvée sur le blog de Pierre Polard - merci à lui).



On y voit bien que, si la progression de ces deux données allait de paire jusque dans les années 70 (les gains de productivité servaient, pour partie, à réévaluer les salaires - autrement dit, les salariés étaient récompensés de leurs efforts), à partir ses années 80, ce n'est plus le cas. Les gains de productivité ne servent plus à réévaluer les salaires. Beaucoup moins, en tous cas. À quoi servent-il alors ? A verser des dividendes aux actionnaires.

Ces deux documents nous confirment que la "crise" actuelle n'est pas liée à une absence de richesse mais bien de répartition de cette richesse, en particulier de l'évolution de cette répartition depuis 30 ans. Si on ajoute à ce tableau l'augmentation ahurissante du budget logement (prix des biens immobiliers ou des loyers) depuis plus de 15 ans, on comprend mieux ce qui bloque l'économie de la consommation. On peut ajouter qu'en France, pays encore riche, le pessimisme ambiant fait que les épargnants préfèrent laisser dormir leurs sous plutôt que de les faire tourner.

Et, je vous le dis comme je le pense, si ça continue comme ça et que je ne clamse pas dans les 15 ans, je verrai une révolution de mes propres yeux sous les fenêtres de ce café...



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Le 07/04/2013, 23h19

La marche des mammouths



Pendant que les mammouths avancent vers la nouvelle ère glaciaire, alors qu'ils exhortent leur descendance à ne pas craindre de s'éloigner du nid, la descendance, elle, leur répond. Avec la fougue et les promesses de la jeunesse, mais déjà la conscience aiguë des chances dont elle a bénéficié et des difficultés du chemin qu'elle aura à arpenter, elle leur répond. Et, qui plus est, avec la manière...

Pour ceux qui l'auraient manquée dans les commentaires, voici la réponse de Nico, cousin de MiniFrez et du même âge qu'elle, à mon précédent post. Parents, à vos mouchoirs :


Parce que s'il faut partir c'est que le moment est venu,
Pas une envie de grandir ni un besoin d'indépendance,
Pas même le pressentiment de la fin de l'enfance,
Juste la certitude que la vie a besoin de vécu.

Car il n'est pas venu le temps de la maturité,
Nous sommes de ceux qui grâce à ce que vous nous avez donné
Peuvent espérer continuer à vivre sans s'y résigner.
Et cette chance, croyez le bien, nous allons l'utiliser.

Parce que nous sommes conscients du nombre de nos abus,
Dans les prémisses d'une vie passé à prendre et trop peu à remercier.
Parce qu'enfin sonnent les cloches de la fatalité,
Envers vous et envers nous, les dettes doivent être payées.

Mais parce que l'on veut donner plus que des mercis,
Pour nous avoir aimés et nous avoir construits.
Parce que l'on sait que notre plus beau présent,
Sera de vous offrir le bonheur de vos enfants.

Parce que nous avons besoin de nous perdre pour nous trouver.
Parce qu'on veut marcher vers ce que la vie nous réserve,
Et parce que d'ici, toutes les routes mènent quelque part.
Ne soyez pas tristes ! Nous allons cueillir les fleurs de l'espoir.




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Le 25/03/2013, 11h20

Intermède glamour



Parce que j'aime beaucoup cette photo, et bien plus encore celle qui en est le modèle;
Parce qu'elle arrive au premier tournant de sa vie, qui l'amènera à quitter le cocon familial pour aller étudier son futur métier;
Parce que ce n'est simple à son âge d'envisager cette rupture avec un univers qu'elle apprécie encore
Et qu'elle ne se sent pas encore forcément prête, pas suffisamment grande;

Mais parce qu'il n'est pas dans la règle du jeu de pouvoir arrêter de grandir;
Parce que ce sont ces déchirures qui font le plus avancer;
Parce que chacun se doit de tracer son propre sillon
Et qu'il faut parfois chercher loin la forge qui fournira les meilleures armes pour l'avenir;

Mais parce que l'avenir est riche de promesses, de projets et de nouveaux bonheurs;
Parce que tu as entre les mains plus qu'il ne faut pour réussir;
Parce qu'avancer n'est pas faire table rase du passé
Et que nous resterons là, comme un socle ou comme un refuge;


La confiance en bandoulière, le regard fixé sur l'horizon des possibles,
C'est ainsi que je te veux.



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Le 13/12/2012, 00h30

Le magicien



Ce magicien-ci, c'est Thierry Coquelet et sa baguette est généralement un stylo à bille avec lequel il est réellement capable de nous émerveiller.

Je l'ai revu au festival de BD d'Angers où j'étais allé faire dédicacer mes exemplaires de Wanted! (vous ai-je déjà dit tout le bien que je pensais de cet ouvrage ? :)) par les auteurs présents : Thierry (donc), Maëster et Achdé. Outre les dédicaces, le voyage avait évidemment pour but de les rencontrer dans la vraie vie, autour de la table de dédicace et ailleurs, si possible.

En passant, l'autre intérêt de ce livre réside dans son mode d'édition et de diffusion : une petite maison d'édition créée par Maëster quasiment pour l'occasion et une vente uniquement sur Internet (ou dans des festivals) afin de réduire les frais "annexes" et mieux rémunérer les auteurs. Pas bête...


Voici une version moins graphique de l'image.



J'aime bien les deux. Et vous, une préférence ?




De la communication homme-femme
Hier, j'ai entamé une discussion sur Twitter mais les messages de 140 caractères ne sont pas ce qu'on fait de mieux pour développer des arguments. Alors je la poursuis ici, et avec vous.

Au départ étaient des messages de @Mar_Lard sur le thème du viol et le sujet particulier de la fille qui dit non au mec mais en pensant oui, en espérant qu'il insiste. Extrait :


@Mar_Lard : On éduque les filles à penser que c'est mignon/sexy, "un peu de résistance". NON. Les mecs, un non c'est TOUJOURS un non;

@Mar_Lard : les filles, ne jouez JAMAIS au jeu du "faux non mignon". C'est pas mignon et c'est GRAVE. Ca perpétue la culture du viol.


J'ai parlé de la nécessité de "décoder" les propos dans les rapports homme-femme et ça a provoqué quelques contestations. Je m'en explique donc.

Tous ceux qui ont plus de 2 mois d'ancienneté sur le net ont déjà vu passer un message décodant les propos des femmes et des hommes sur le mode "ce qu'elles(ils) ont dit"/"ce qu'elles(ils) pensaient". Ce genre de traducteur se retrouve également, plus ou moins à l'identique, dans tous les livres à la mode Mars vs. Vénus traitant des différences entre hommes et femmes.

Si ce message nous fait systématiquement sourire, c'est que chacun a déjà été confronté aux cas qui y sont listés. Personnellement, si je devais prendre au pied de la lettre tout ce que dit ma moitié, j'aurais dû me pendre ou nous aurions dû divorcer déjà un certain nombre de fois. Comme il se trouve que c'est ce que je fais quand même la plupart du temps, c'est un miracle que je puisse encore écrire ces mots aujourd'hui.

Qu'en est-il en particulier de ce moment où la fille dit non à un mec qui lui propose la botte ? L'imaginaire collectif, au travers de la littérature ou du cinéma, est rempli de ces situations ou "elle dit non, mais en fait elle se laisse faire quand il insiste (et en est bien contente)". Est-ce pour illustrer les difficultés de communication évoquées plus haut ? Pour mettre en valeur le héros irrésistible ? A ces deux possibilités vient s'ajouter le comportement de la fille honnête : il ne faut pas céder à la première avance pour ne pas passer pour une fille facile. Mais bon, elle en a envie aussi, donc...

Moyennant ça (je ne sais pas si votre ressenti est le même), le comportement majoritaire de l'homme de ce même imaginaire collectif est d'insister, quitte à se manger une claque (quand il s'arrête à la claque). Et ceux qui auraient le malheur de ne pas avoir cherché à passer outre le premier refus sont qualifiés d'imbéciles ("tu ne connais rien aux femmes"...).

Je précise que, personnellement, je ne suis pas du genre à insister, ce qui m'a moi aussi valu (oula! ça remonte à un bail...) de me voir reprocher de ne plus m'occuper d'une demoiselle qui m'avait signifié son refus quelques heures plus tôt.

So what ? Alors oui, les filles, arrêtez de jouer au jeu du "faux non mignon". Si votre discours se clarifie pour les hommes au moins sur ce point, peut-être que cet imaginaire collectif finira par suivre et qu'il deviendra intelligible à tous que "non, c'est non", quelque soit la manière dont on le formule (parce qu'il y a des manières qui sont, d'ores et déjà, non ambigus, hein), et sans avoir besoin de faire intervenir un quelconque décodeur. Après, ceux qui passeront outre ne seront effectivement que des violeurs.


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Le 14/11/2012, 01h00

La vieillesse est un naufrage



Les images parlent d'elles-mêmes...

Et sinon, j'aime bien ce détail dans l'image ci-dessus :





Jubilation
Le mot est lâché, et il n'est pas trop fort. Car j'ai reçu mon "Wanted!".


Que de talent !

Ami, étranger, si tu aimes les caricatures et le chant de l'harmonica au petit matin au dessus des plaines du far west, ce livre est pour toi.




Le hasard, ou pas
L'autre dimanche, je finissais gentiment mon repas en écoutant d'une oreille distraite 13h15, le reportage du journal de France 2, le weekend. Ça parlait de français partis vivre leur rêve aux États-Unis (rapport aux élections présidentielles deux jours plus tard, je suppose). Sans rencontrer un succès fou, ils faisaient leur bonhomme de chemin, empreint d'une certaine réussite.

Parmi eux, une chanteuse, jolie brunette à la voix superbe, installée à New-York. J'entends son prénom au détour d'une bouchée : Marie.

Et là, comme dans les BD, les engrenages du cerveau se mettent à tourner : Marie, chanteuse, française à New-York... Ça ne serait pas la Marie Martin découverte chez Cali il y a quelques années ?

Vérification faite, oui, c'est bien elle. Elle poursuit effectivement un chemin riche de collaborations, a un projet d'album...

Je me suis souvent comparé les blogs dans leur période effervescente, et particulièrement celui de Cali, tant par la qualité de l'hôtesse que par celle des invités ou visiteurs fidèles, aux cafés littéraires du Montmartre de la fin du 19ième siècle, où des courants, des groupes apparaissaient et disparaissaient (je vous ai déjà parlé des Hydropathes), à cette richesse créative. Comme pour les blogs, tous les poètes ou écrivains de tavernes n'ont pas eu le destin de Verlaine, Maupassant, Sarah Bernhardt ou Charles Cros. Mais comme à l'époque, la créativité était là et on voit de temps en temps un nom, une tête connue émerger.


Le reportage peut être trouvé .




And the winner is...
Au petit jeu du post précédent (les noms d'impressionnistes à trouver dans le texte), Thierry a explosé toute tentative de concurrence. Impressionnant ! La solution est à voir dans les commentaires.

J'avais parlé d'un bonus introuvable. Il s'agissait de lire "Le cher homme..." en adepte de la langue de Goethe et d'y reconnaître Liebermann.

Je l'avais dit, introuvable :)



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Le 26/06/2012, 00h31

Epreuve de détente sur bois et eau - figures imposées




Instantanés d'une après-midi bien agréable (oui, et là, je demande aux envieux d'arrêter de lire tout de suite, car il faisait beau et chaud, dimanche, par ici). La géométrie de ce lieu me fascine toujours. Avec toutes ces lignes parallèles, mon cerveau est en limite de la surchauffe.

Heureusement, y a la piscine... :)



Mode
J'ai entendu dire qu'elle habillait son enfant qu'en Burberry. Ben, et quand il fait la tronche, le môme, il reste à poil ?*



La révolution n'est pas passée partout...
Et il ne fait toujours pas bon publier n'importe quoi sur sa page Fessebouc : un internaute tunisien a vu confirmer en appel sa condamnation à 7 ans et demi de prison pour y avoir publié des caricatures de Mahomet. Quand on voit que son avocate ne pouvait tenter de faire réduire sa peine qu'en évoquant des troubles comportementaux, on continue d'avoir peur...

Révolution de jasmin, à quoi as-tu servi ?




* : et d'abord, c'est qui, ce Burb ?


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Le 24/01/2012, 23h15

Est-ce bien sérieux ?




Si les bonnes résolutions de nos gouvernants venaient à se transformer en loi, il deviendrait encore plus difficile d'étudier dans notre bon pays...



Non mais, sérieusement...
Vous en avez pensé quoi, du vote unanime de notre assemblée (représentée par une quinzaine de parlementaires seulement à ce moment) prenant position pour une abolition de la prostitution ? En proposant quoi en échange ? Ben, l'abstinence. On peut se retenir, on n'est pas des bêtes, tout de même.

Ça m'a paru une telle énormité, quand j'ai entendu ça... Présenté en plus comme un vote à l'unanimité, j'ai eu l'impression de voir le monde marcher sur la tête. J'ai été un peu rassuré quand, le soir même, j'ai assisté au lynchage verbal et télévisuel d'un de ces députés par un parterre de quidams, allant d'un consommateur de prostitution assez médiatique à un biologiste (que faisait-il là, déjà ?) en passant par un membre d'Act-Up ou une prostitué qui réclamait à pouvoir travailler en paix.

Oui, parce qu'il existe aussi des prostitués qui assument leur activité et cherchent à pouvoir continuer à l'exercer. Le problème, et c'est là le terrain des abolitionnistes, c'est qu'elles ne représentent guère plus de 25% du lot. L'immense majorité a été installé dans la rue par des réseaux, effectivement dans la violence, contre leur volonté et dans des conditions de vie et d'exercice guère envieuses. Ça, qui pourrait ne pas être contre ? C'est certain.

Mais, si on va par là, il existe des gens (souvent étrangers également) travaillant et vivant dans des conditions déplorables (dans notre pays aussi), exploités par des personnes sans scrupule. On le sait. A-t-il été question d'interdire le travail pour autant ? La proportion n'est peut-être pas la même, mais dans ce cas, on cherche à s'en prendre à leurs bourreaux. Car c'est bien là le problème : la violence, la contrainte, l'exploitation. Et ça dans les deux cas.

Mais prétendre faire disparaitre la prostitution et son cortège de malheurs en pénalisant (et donc dissuadant) les consommateurs est une aberration. Ça ne rendra que plus précaire encore l'exercice de cette activité, qui sera repoussé toujours plus loin des centre-villes, dans des endroits toujours plus cachés et donc plus dangereux pour les pratiquant(e)s. Car, contrairement à ce que notre héritage judéo-chrétien a gravé profondément au fond de l'esprit de ces parlementaires, nous sommes bien des bêtes, membres d'une espèce sexuée, pourvus biologiquement de besoins, et dont l'évolution intellectuelle est loin d'avoir simplifié ses rapports au sexe. La prostitution existera tant que des hommes (et des femmes) ne trouveront pas autour d'eux de quoi satisfaire ces besoins et qu'ils trouveront ailleurs quelqu'un acceptant de leur vendre un tel "service".

Personnellement, je vois bien une autre façon, vraiment efficace celle-ci, pour faire disparaitre la prostitution : c'est la généralisation de l'amour libre. Si tout le monde couche avec tout le monde gratuitement, plus besoin de payer, donc plus d'argent à se faire, donc disparition des réseaux et des maltraitances faites aux femmes qui en sont les victimes. Bon, les prostitués sans mac y perdent leur boulot, mais on ne peut pas satisfaire tout le monde non plus... :)

En fait, après réflexion, j'ai fini par voir dans ce coup des députés une réaction aux affaires Strauss-Kahn, celle de New York mais aussi celle du Carlton de Lille. Alors que cette dernière dévoilait un réseau de prostitution de luxe loin d'avoir pour seul client ou bénéficiaire l'ancien patron du FMI, ce groupe de députés a voulu briser un vent d'"ils en profitent tous" qui soufflait dans les esprits.

Mais je peux me tromper...



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Le 06/01/2012, 23h40

Debout, les damnés de la Terre !



Brisez vos chênes et jetez-les au loin ! Ça fait rien qu'à faire des saletés partout sur lesquelles on glisse quand c'est tout mouillé... :)


Tiens, alors que je bricolais la photo du dessus, à la suite d'une formule magique mal contrôlée, sans doute, je l'ai transformée en... sorte de tapisserie d'Aubusson... Je vous l'accroche pour la curiosité.





Elle n'est peut-être pucelle qu'on pensait
Z'avez vu ? Notre président s'est rendu aujourd'hui à Domrémy à l'occasion du 600ième anniversaire de la naissance de la fille du pays, Jeanne d'Arc, dite aussi la pucelle d'Orléans. Ça lui a fait prendre l'air... ben oui, à nos frais.

A ce sujet, j'ai entendu la théorie de François Ruggieri la semaine passée que j'ai bien aimée. Jeanne d'Arc n'aurait pas existé. Son personnage n'aurait été qu'une invention de la famille d'Orléans destinée à mobiliser les troupes pour reprendre Orléans aux anglais et assoir Charles VII sur le trône. En fait, son rôle aurait été tenu par un homme, un noble ayant une formation militaire suffisante pour la tâche, Philippe, fils adultérin d'Isabeau de Bavière, épouse du roi Charles VI, et de Louis d'Orléans, frère de celui-ci. Et ce n'est évidemment pas lui qui aurait été brûlé sur le bucher. Parmi ses arguments, j'ai appris que "la pucelle" réclamait chaque soir à dormir avec une jeune fille. Souhaiter conserver sa pureté peut avoir du bon...

Il n'est pas le seul à remettre l'histoire en cause. D'autres la réinterprètent quasiment de la même façon, en conservant cependant son sexe féminin à la Jeanne.

Je ne suis pas assez pointu pour choisir entre les deux versions. En revanche, si on me propose en échange l'histoire d'une jeune bergère qui entend des voix divines, parvient à en convaincre un conseiller du roi, se trouve capable de chevaucher 600 km et de reconnaître le jeune Charles VII qu'elle n'a jamais vu, et enfin mener une armée à la victoire... je sais vers où penche ma raison.


Et, ce que j'apprécie par dessus tout dans ce démontage de l'histoire officielle, c'est qu'il met ce personnage au même rang que ceux, Front National ou Sarkozy courant après les voix du premier, qui en ont fait leur symbole : un attrape-couillons...



Toujours plus
Vous souhaitez pouvoir surfer toujours plus ? Arrêtez de surfer sur le net, surfez sur le brut ! Vous gagnerez plus de 20%...

(oui, il faut avoir été salarié au moins une fois dans sa vie pour la comprendre, celle-là)



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Le 04/12/2011, 21h00

Un oeil sur la planète





A moins que ça ne soit une planète dans l'oeil... Je ne sais plus trop, là.



Le mot des parents
Veuyé excusé mon peti Fraise qui na pale tant de maitre a jour son blog anse moman.
Cinié la maman de Fraise.

(merci pour elle)



Mon obsession du moment
Tous les matins, devant ma glace, c'est régulier, je m'érige en pourfendeur des marchés. Cette érection matinale est, parait-il, signe de bonne santé.

Il faut dire qu'il n'y a pas un journal, une tranche d'info, qui ne nous parle de la déprime des marché, de triple A, d'agences de notation et de la dette des états. Et on nous présente ces marchés comme une bande de charognards s'attaquant successivement aux plus faibles de la tribu de l'Euro : la Grèce, l'Espagne, l'Italie. La France a sa part et même l'Allemagne, qui était LA garantie de chacun des plans de sauvetage imaginés tour à tour, commence à voir ses perspectives assombries : sa dernière tentative de financement n'a pas emporté le succès attendu et on commence à entendre s'exprimer des doutes sur sa capacité à rembourser sa propre dette.

Alors, il y aura toujours quelqu'un pour nous dire de ne pas confondre le thermomètre et la maladie. Ce ne sont effectivement pas les marchés qui ont forcé les états à s'endetter, masquant ainsi à leur population l'état réel de leur économie, quand ce n'était pour faire des cadeaux aux plus riches de leurs amis.

Mais les marchés n'ont pas que ce rôle objectif de thermomètre. Ils tiendraient plutôt du pharmacien qui en profite pour vivre aux dépends du malade. Car l'effet direct de tout ce bazar autour des notes des agences, c'est bien la hausse des taux d'intérêt des prêts aux états. Et qui dit hausse des taux dit meilleur rendement pour les prêteurs, c'est à dire les marchés. Autrement dit, ces derniers ont bien intérêt à cette situation. Les marchés, certains de leurs opérateurs en tous cas, ont bien intérêt à jouer contre les états, contre la zone Euro, à parier sur les baisses, les chutes, les échecs. Et, après tout, on ne voit pas pourquoi ce gigantesque casino se priverait d'une de ses nouvelles machines à sous, si performante.

J'entendais l'autre matin un indigné espagnol le dire lui aussi sur l'antenne de France Inter : les marchés ne sont simplement pas un partenaire fiable.



Musique de chambre
Il ne faut pas confondre sextette et fellation.


Encore que... Y a des points communs... Le pipo, peut-être ?



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Le 03/11/2011, 01h20

La porte de la sérénité



Trouvée à Sainte Croix du Mont le weekend dernier...

Un petit blanc liquoreux pour l'apéro ?



C'est un comble !
Une question à la mode de celles de notre enfance : quel est le comble de l'allergie à la malbouffe ?




Mourir chez Mac Do d'un œdème de Quick...



Quelques réflexions grecques
Vous avez entendu ? Dans un prochain référendum, les grecs pourraient bien refuser le plan de sauvetage du monde, refuser cette cure d'austérité draconienne et sortir d'eux-même de l'Euro. Il faut dire qu'avec un tel traitement de cheval, le patient pourrait bien mourir guéri.

Ça me rappelle la crise immobilière due aux subprimes aux États-Unis, en 2008. Les ménages ne purent soudainement plus faire face à des traites qui avaient rapidement explosé. Les banques, pour récupérer leurs sous, saisir les maisons en en expulsant les payeurs devenus mauvais. Mais impossible de les vendre, plus grand monde n'étant en capacité d'acheter. Le temps et les pillards faisant le reste, ces biens ne valurent assez vite plus un rond. Et tout le monde fut perdant.

Évidemment, après coup, on trouva quand même quelques esprits pour dire qu'il aurait été plus intelligent d'étaler les remboursements, renégocier les dettes. Et en Grèce, quelles conséquences si c'est tout un pays qu'on presse ainsi ?



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Le 21/10/2011, 10h45

Ma face dans la glace



Il y a des matins ou je comprends les miroirs qui me renvoient mon image. Ils n'en veulent tout simplement pas...



L'information
Kadhafi est mort hier. Il a été tué sans qu'on sache précisément dans quelles conditions, mais certains journaux n'hésitent pas à aligner des bribes d'infos et des images contradictoires : son convoi cherchant à s'échapper de Syrte aurait été stoppé par des avions de l'OTAN, dont au moins un avion français, alors qu'il aurait été débusqué dans des canalisations où on le savait se cacher depuis au moins deux jours, et il aurait été tué dans des échanges de tirs avec les ex-rebelles du CNT mais une vidéo le montre lynché par une foule, il aurait été déclaré mort dans une ambulance, et une ambulance l'aurait conduit à Misrata (la même ?), mais son corps a pourtant été exposé dans une maison à Syrte avant d'être transporté... On ne sait rien, mais on parle, on balance, on envoie en vrac très sérieusement.

Ça me fait penser à deux autres cas récents : tout ce qui à pu être dit et amplement répété sur les circonstances, le déroulement des faits dans l'affaire DSK-Dialo et l'affaire de la mort de Babu dans le métro parisien, porté au pinacle, érigé en héros avant que, dans les deux cas, l'instruction des faits ne vienne en établir une réalité assez différente.

Cette succession a bien entaillé, chez moi, le crédit accordé aux journalistes, aux journaux. Elle me donne envie d'un peu de recul, de moins de chasse au sensationnel, d'un peu plus d'analyse et de sérénité.



Chiasme
Ou il est démontré que de Créon à Monségur, les mères de famille devraient se méfier des étudiantes étrangères :


Ulla, jeune fille au pair, est dans l'Entre-deux-mers,
Et dans l'antre de mère, où la jeune fille opère.




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Le 04/10/2011, 10h15

Préparer le monde de demain



Quand on s'apprête à mettre un enfant au monde, on pourrait lui souhaiter le meilleur.


Mardi dernier, 27 septembre, les humains ont fini de consommer les ressources produites annuellement par la Terre. Depuis, nous vivons à crédit. En l'occurrence, ça signifie d'abord puiser dans les stocks puis détruire les capacités de production de la Terre.


Exercice pratique :
- sachant que nous sommes bientôt 7 milliards d'êtres humains et que les démographes prévoient une stabilisation de la population mondiale vers 9,5 milliards;
- sachant que 7 milliards d'étasuniens auraient besoin de 4 Terre et demi alors que 7 milliards d'indiens se satisferaient d'une demi;
- sachant cependant que le développement économique des pays aujourd'hui sous-développés ou en voie de développement va faire tendre leurs besoins vers ceux des pays occidentaux;
- sachant enfin que la prise de conscience écologique actuelle n'a pour conséquence, pour l'instant, que de ralentir l'accroissement de nos besoins (pas encore de les diminuer)

choisir une des options suivantes :
- nous sommes trop nombreux.
- nos besoins sont beaucoup trop importants.
- les deux, mon capitaine.
- pas le temps de réfléchir, j'ai un weekend jet ski à préparer.
- qui suis-je pour interdire aux gens de jouir de tout ce que la vie met à leur portée ? Je préfère lire le dernier livre de Pascal Bruckner... Notez que je ne suis visiblement pas le seul à considérer avoir rarement entendu autant de conneries dans la bouche d'un intellectuel, ce matin sur France Inter, qui l'avait invité à l'occasion de la sortie de ce livre. Et quand j'entends ça, je me dis qu'on n'est vraiment pas sorti de l'auberge...



Espace
En Egypte, il y a encore tant d'espace qu'on dit que la source dont nait la place jamais ne va pas tarir.

Version courte : en Egypte, on n'est pas prêt de voir la place tarir.



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Le 14/09/2011, 09h45

Crise de la dette des états




Endettement des états, effondrement des valeurs bancaires, fluctuations des marchés : tous les regards restent fixés sur les bourses... (avec certaines conséquences déconcertantes)*



Analyse de comptoir : le paradoxe de la fiscalité des riches
Je ne sais pas si vous y avez fait attention, mais le débat de "plus taxer les riches" conduit toujours aux deux conclusions suivantes :
- ça risque de provoquer un exil fiscal (ils vont se barrer à l'étranger, où ils seront moins taxés)
- ça ne sert pas à grand chose parce qu'ils ne sont pas très nombreux, et donc que ça rapportera très peu.

Mais alors, moi je dis : ben, si ça rapporte si peu, en quoi ça gène qu'ils partent à l'étranger ? Ça ne changera pas grand chose. Autant prendre le risque : de toutes façons, ils ne partiront pas tous...


Non, ils ne partiront pas tous, puisque certains d'entre eux, en France comme aux Etats Unis, ont commencé à le réclamer, ce surcroit d'impôts. Situation bien comprise : mieux vaut perdre un peu dans un coup de rabot fiscal que beaucoup dans un incendie social ou un maelström financier**.



Football de comptoir
L'OM gagne enfin ! Le Pirée t'évité...

Ouais, ok, ok... Allez ! Le café est pour moi. :)



* : répétition ? Ben oui, mais Gougueule indexe mal le texte des images :)
** : si l'aspect financier domine les craintes aujourd'hui, je ne suis pas sûr qu'à plus long terme, il soit le plus dangereux.


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Le 06/09/2011, 19h00

A l'aqueux leu leu



Tiens, ça fait plaisir, parfois, de texturer des canards... :)



Du parcours de ses images sur le net
Les complaintes récentes de del4yo ou ABY sur l'utilisation indue de leurs créations sur le net m'ont fait m'intéresser à ce qu'il en était des images que j'accroche régulièrement au mur de ce café. Et, ça tombait bien, avec ma jambe encore en vrac, j'avais un peu de temps devant moi.

Maintenant, avec la possibilité de rechercher des images similaires (ou effectuer une recherche par image) dans Google, c'est un jeu d'enfant (merci flx !). Je n'ai cependant pas effectué cette recherche sur les quelques 600 images accrochées depuis 5 ans et demi, mais surtout sur celles qui revenaient le plus dans les recherches Google images qui aboutissent ici.

Rien d'hallucinant à la clé de cette recherche. Je n'en ai guère trouvé que 2 chez d'autres : le dessin du Bororo, qui, par ailleurs, m'a été demandé pour illustrer une publication scientifique, a été repris une fois et la première pomme sculptée que je vous ai présentée se retrouve, elle, sur 7 autres sites, blogs ou forums.

A propos de cette dernière image, deux petits points que je vous narre à présent :

Je l'avais déjà repérée sur un blog car, sur certaines recherches autour de la nourriture ou de l'art éphémère, l'image apparaît sur ce site avant l'originale du Café. Ma pomme y illustre un court article sur l'art et la nourriture. Il n'y a pas d'appropriation de cette image, juste une absence de référence vers chez moi. En revanche, il y a deux liens vers des artistes connus pour œuvrer sur le sujet : Daniel Spoerri et Dorothée Selz. Du coup, dans un article d'un blog néerlandais paru 2 ans après cette première reprise, mon image est carrément attribuée à cette dernière (infobulle quand vous passez la souris sur l'image). Et, de fait, la recherche de cette artiste dans Google images fait apparaître ma pomme en bonne position, sur le premier blog l'ayant utilisée sans précaution. Et là, j'ai envie de m'écrier "Mais, euh..." en frappant l'air de mes petits poings rageurs...

Parmi les autres pages où elle est utilisée, j'ai été interpellé par celle-ci, parce qu'elle fait un peu plus sérieuse et franchement plus religieuse que les autres. Notre MiniFrez s'en est même amusée : "ben, pour toi qui es franchement contre toutes religions...". Ouais, hein, marrant... Mais le plus drôle, c'est que dès le lendemain, alors que l'idée de cet article mûrissait, la page en question avait disparu de la liste. Pas l'image de la page, non. Et, par ailleurs, il reste possible de tomber sur cette page par une recherche classique (de mots, quoi). Elle reste donc indexée. Mais, pour Google, elle n'utilise plus mon image... De là à dire que certains webmestres font particulièrement attention à leur referrers* et qu'ils ont des copains, sans doute franc-maçons, chez Google, il n'y a qu'un pas que seul le comptoir sis devant moi m'empêche d'effectuer. Allo, Sud Radio ? :)



* referrer : page web sur laquelle on a cliqué pour arriver chez vous.


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Le 04/03/2011, 00h58

La toile sous un nouvel éclairage




Le web se voit éclairé d'un nouveau jour par les révolutions des pays arabes. Sous les feux de l'actualité, l'internet est redevenu, le temps d'un séisme géopolitique, l'espace d'échanges et de liberté dont rêvaient ses pionniers, ceux d'avant 95, avant sa mercantilisation. Les sites marchands n'ont pas disparu mais on les voit moins, temporairement. Et Facebook, qui ne trouvait grâce à mes yeux auparavant, et dont Chrixcel a rappelé récemment certaines dérives, a trouvé sa justification dans ce qu'ont contribué à faire éclore lui, Tweeter et les téléphones portables. Auparavant, il manquait un système nerveux digne de ce nom au gigantesque organisme que constituent un peuple qui gronde, une foule qui a faim. Les NTIC le lui ont apporté.

Même en bossant dedans, je n'aurais pas parié ma chemise là-dessus...



Et tous ensemble...
Et quand on nous demande : "Kadhafi, vous en avez quoi, vous ?", nous répondons : "Moi ? Marre !".



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Le 02/11/2010, 01h47

Fuel for life ?



Et vous, madame, quand il s'agit de donner la vie, que mettez-vous dans votre réservoir ? Où allez-vous faire le plein ? Fuel for life, avec la fin des grèves, à nouveau disponible à la pompe.


Témoignage de madame M.
"Je n'aime pas faire la queue chez les petits pompistes, trop chers. Pour ne pas qu'il me coûte la peau des fesses, je vais chercher mon Fuel for life directement au Sperme Archer*."




Les références de travail sont les publicités pour le parfum Fuel for life de Diesel : par exemple ici, ou encore .




Le revers des choses (nouvelle)

Elle l'attira vers elle, défit sa ceinture, tira le zip de sa braguette et extrait sa queue du caleçon. Celle-ci ne bandait pas spécialement mais elle la pris en bouche et commença à la sucer. Il finira bien par jouir quand même.

Elle avait instauré ça comme un rite. Elle le suçait dès son retour, chaque fois qu'ils étaient séparés d'une demi-journée ou plus.

Lui avait adoré cette habitude naissante. Le cul, ça plait toujours à un mec, plus encore en début de relation. Alors, quand il tombe sur une fille folle de sa queue, c'est le bonheur.

Mais rapidement, il ne vit plus briller aucun désir amoureux dans ses yeux quand elle s'approchait de son pantalon. Pas plus d'ennui ni de résignation, d'ailleurs, mais juste un regard de méfiance. Et il n'y avait pas que le regard. Ses gestes qui lui avaient d'abord semblé tendres et joueurs étaient vite devenus impératifs, ne lui laissant guère le choix de refuser cette séance.

Il avait adoré puis avait fini par détester ces fellations forcées dont il ne comprenait pas le sens.

Elle n'aimait pas particulièrement le cul. C'était plutôt un passage obligé. Mais lui, il lui appartenait. Il était à elle et il était hors de question qu'il en soit autrement.

Il avait détesté se faire sucer ainsi. Mais devant la violence de ses réactions quand elle n'arrivait pas à lui tirer un semblant d'érection, il avait fini par comprendre la nature du sentiment qui l'animait, la profondeur de la jalousie qui lui bouffait les entrailles. Ce rituel n'avait d'autre objet pour elle que de se l'approprier. Non, mieux : si elle avait voulu le vider pour lui éviter d'avoir envie d'une autre, elle l'aurait pompé avant qu'ils ne se séparent. À son retour, elle prenait son sexe en bouche pour en vérifier le goût, pour s'assurer qu'il ne l'avait pas trempé dans une autre chatte, pas faite lécher par une autre langue, la queue de cet homme qui lui appartenait, cette queue qui était à elle. Il avait alors compris combien elle était à sa merci et il avait adoré ça.

Comme d'habitude, elle le suça sans y prendre d'autre plaisir que de retrouver dans sa bouche une verge insipide et, comme d'habitude, il finit par jouir du pouvoir immense qu'il avait sur elle...




* : genre Auchan ou Carrouf, pour ceux qui n'avaient pas tilté.


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Le 15/10/2010, 00h58

Le dernier salon où l'on cause



C'est pas celui de l'agriculture, mais il faut bien s'y dis-traire. Alors on cause, on cause. De quoi ? Du sujet du jour : les re-traites... :)



A propos de grèvistes (ou une théorie économique des grèves)
Les étudiants et lycéens sont entrés dans le combat contre cette réforme des retraites, le gouvernement a peut-être des cheveux à se faire.

La mobilisation peut tenir d'autant plus longtemps que les mobilisés ont peu à perdre dans la grève. En général, la première force mobilisable vient des rangs de la fonction publique car les fonctionnaires ont une sécurité de l'emploi qui le leur permet. Mais eux aussi doivent faite bouillir la marmite, et les jours de grève non payés ne peuvent être trop nombreux (même si les syndicats provisionnent pour ce genre de cas). Les étudiants sont donc des substituts idéales.

Ce point m'est apparu évident l'autre jour : plus les gens ont de contraintes financières (crédits maison, auto, consommation...), moins ils peuvent se permettre de perdre du revenu en jours de grève. Vu sous cet angle, les incitations à la consommation, à l'endettement (j'ai encore en tête un appel de notre présidium, vers le début de son mandat, à contracter plus de crédits, les français n'étant pas assez endettés) ne sont pas seulement des plaidoyers pour la relance de l'économie, ce sont aussi des invitations sournoises à rentrer dans le troupeau silencieux : plus vous consommerez, moins virulent et revendicatif vous pourrez être.

Cette constatation est peut-être à mettre en relation avec plusieurs "exceptions" françaises :
- la France cumule un grand nombre de jours de grève par an,
- la France est un pays où la proportion des locataires sur les propriétaires est importante (moins de propriétaires de leur logement qu'ailleurs - tiens, encore une idée de notre présidium : faire de la France un pays de propriétaires),
- la France est un pays où le taux d'endettement individuel est plutôt faible.

Malgré ça, le poids du poste "logement" dans le budget des français a terriblement augmenté ces dernières années (au détriment de la nourriture, en particulier). Le français devient donc financièrement, petit à petit, moins apte à faire grève.

Ça continuera comme ça jusqu'au jour où ses charges seront telles que la grève, la contestation, seront les seules moyens pour espérer les faire baisser. Le jour du grand crash... Ce jour que les politiques gardent en point de mire en navigant pour s'en approcher sans jamais l'atteindre.



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Le 07/09/2010, 00h10

Arrêtez de regarder la télé...



...de si près, vous allez vous foutre les yeux en l'air, c'est tout ce que vous allez gagner.



Après la télé, la bagnole...
C'est une extension de notre chez nous, de notre espace intime. On y écoute la musique en chantant comme un fou, on s'y cure le nez tranquillou. Bref, on s'y sent un peu seul au monde. L'autre jour, arrêté à un feu, j'ai vu dans mon rétro la jeune fille de la voiture de derrière ôter son t-shirt pour se passer du déodorant avant d'en enfiler un autre. Au feu suivant, plus classique, elle se passait une crème sur le visage. Son réveil avait du subir une avarie grave...



Tâches ménagères
A la maison, j'ai instauré une nouvelle répartition : ma femme a les coups d'éponge et moi les coudées franches.



Les coups de coeur du moment
Je me suis ajouté Theb, Jean-Marc Borot et Denis Grand dans mon lecteur RSS et mes favoris. Et pour Grand, en particulier sa pin-uperie dont je suis tombé en amour.



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Le 28/07/2010, 09h03

Trois couleurs : Bleu





Le bleu du titre n'est pas encore celui du bébé. Pour le baby blues, vous repasserez. Il faudrait déjà qu'il soit né... C'est celui de la couche bleue d'une étape de travail de cette photo qui a donné la version en noir et blanc. Et comme j'aime les deux rendus, j'accroche les deux et je vous propose de me laisser votre avis sur la question.



Le titre...
...n'est pas seulement un hommage à Kieslowski et son film mais l'occasion de rebondir sur les posts de Cali et Maître Eolas sur la toute nouvelle loi de défense du drapeau français. Boing, boing... C'est fait, alors poursuivons.

Il y a quelque chose qui me gène dans les drapeaux en général, et qui transparait dans les arguments de certains défenseurs de cette loi, c'est leur capacité à rassembler, et donc à séparer les hommes. Je m'explique : chaque fois que l'on se réclame d'un groupe, on se sépare de ceux qui n'en font pas partie. Par définition, si vous avez les yeux bleus, vous vous distinguez de ceux qui les ont blanc ou rouges.

Ce qui pose problème, c'est donc la raison pour laquelle on choisit de se rassembler et ce qu'on en fait. Et, autour de cocoricos ou autres équivalents locaux, on se rassemble autour des drapeaux pour partir en guerre, faire des buchers, des autodafés ou des sacrifices ou hurler sur des types qui empêchent nos joueurs de marquer des buts. En clair, ils rassemblent plus souvent sur la haine de l'autre que sur des valeurs positives qui y seraient attachés.

D'ailleurs, quelles valeurs seraient spécifiquement attachées au drapeau français ? Je dis "spécifiquement" car nous ne sommes pas un petit village gaulois isolé et seul porteur d'une vérité première. Les valeurs listées par la devise "liberté, égalité, fraternité" sont universelles et, si elles ne sont pas universellement mises en oeuvre, on ne peut pas dire que la France les porte si haut autrement qu'en paroles.

Enfin, nous sommes tous nés en France et de nos jours par hasard, et donc l'engagement auprès de tel ou tel valeur ne peut pas être automatique, obligatoire, mais faire l'objet d'un choix.

Personnellement, je suis conscient de la chance que j'ai d'être né dans ma peau, dans ma famille, en France et en 1966. C'est juste de la chance...



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Le 23/04/2010, 01h16

Post



Post oui, mais post quoi ? Peut-être juste pour le plaisir de faire un post "Post".



Une réflexion en passant
Ces derniers temps, autour du report (à on ne sait quand) de la taxe carbone, ou tout autre fiscalité écologique, l'argument de l'avantage au moins disant écologique a été avancé : on ne peut pas faire ça rien que chez nous, ça désavantagerait nos entreprises par rapport à celles des pays n'ayant pas cette taxe.

C'est pas faux. Mais cet argument ne vous rappelle rien ? Dans les années 80, avec le début de la mondialisation de l'économie, il était utilisé à propos du moins disant social. On ne pouvait pas laisser nos entreprise en concurrence avec celles qui, à l'étranger, avaient moins de charges et contraintes sociales (y compris des salaires moindres).

On le disait. On n'entend plus grand monde le dire aujourd'hui. En revanche, on constate au jour le jour les effets des délocalisations industrielles et même de services.

Je vous laisse réfléchir là-dessus.



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Le 27/03/2010, 00h31

Les herbes folles




A quoi peut bien servir la bourse ?
La réponse est souvent "à offrir aux entreprises la possibilité de trouver des financements, à injecter de l'argent dans l'économie".

L'autre matin, j'entendais sur France Inter un professeur d'économie à Paris VIII expliquer que moins de 5% de l'argent circulant sur les marchés servait effectivement aux entreprises et que celles-ci pourraient facilement trouver l'équivalent de ce financement auprès des banques. Alors à quoi ?

Au plus haut de la crise des subprimes, j'entendais avec une certaine jubilation un trader d'expérience qualifier la bourse de grand casino, de l'air de celui qui avoue après tant d'années un secret un peu honteux. Jubilation oui, car quand j'ai l'impression de m'entendre parler par la bouche de personnes a priori compétentes dans un domaine, ça me fait plaisir.

Mais si encore ce n'était effectivement qu'un casino, déconnecté de la vie réelle... Ce n'est pas le cas et l'on s'en est suffisamment rendu compte à l'occasion de cette crise des subprimes. Quand la bourse s'effondre, le monde suit. Mais quand la bourse va bien, c'est pareil, même si on s'en rend moins compte.

En 2007 et 2008, la spéculation avait largement contribué à la hausse du prix du pétrole et des denrées alimentaires qui ont conduit en avril 2008 aux émeutes de la faim. Le pourcentage de ces denrées achetées effectivement pour l'alimentation (directe ou indirecte) est ridiculement faible : moins de 10% à coup sûr, mais je crois même de l'ordre de 1%...

Quand l'argent va effectivement à des entreprises, c'est au travers de fonds d'investissement (fonds de pension...) qui sont responsables de la déplorable gouvernance desdites entreprises depuis une vingtaine d'années, gouvernance financière et court-termiste et non plus économique, en leur imposant des taux de rendement annuels à plus deux chiffres. Quand ça n'est pas pour récupérer leur retour sur investissement sous forme de dividendes, c'est en imposant aux entreprises des opérations n'ayant pour but que de faire grimper le cours de leur action et se payer sur la revente.

Aujourd'hui, avec la crise grecque, on voit des états trembler devant les marchés, devant les agences de notation. Les hedge funds peuvent mettre à genoux des pays du tiers monde.

La liste ne s'arrête évidemment pas là. Alors à quoi sert la bourse ? A faire de l'argent, toujours plus d'argent sur le dos de l'économie réelle, sur le notre, comme une forme de parasitage. La cupidité à nouveau triomphe, comme l'écrit aujourd'hui Joseph Stiglitz. Car, malgré les soi-disant prises de conscience de l'après subprimes, c'est bien reparti comme avant. Nos dirigeants se sont empressé de ne rien faire. En ont-ils d'ailleurs les moyens ?



Justin nie
Connaissez-vous la différence entre un jeune africain qui découvre la mer pour la première fois et Jean-Marie le Pen qui observe la scène ?
Le premier s'embale et coule,
Le second s'en bat les couilles.



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Le 13/02/2010, 01h25

Mousse bio



(c'est la première bière qui me fait de la mousse solide, et elle était bio)



Politique éthique : et tac !
Les élections régionales approchent. le PS rêve d'un grand chelem. C'est d'ores et déjà raté : en excluant Georges Frêche en Languedoc-Roussillon et en présentant une liste contre lui, il perd déjà une région à coup sûr puisque Frêche sera réélu. Il est trop bien implanté, trop apprécié dans son fief pour qu'il en soit autrement.

Et, avant de poursuivre, je dois vous avertir que je suis obligé de m'auto-exclure de ce parti sans même y avoir adhéré. Il me faut confesser en effet avoir à plusieurs reprises utilisé l'expression "pas très catholique", y compris en parlant à un collègue de confession juive. Au nom de l'égalité de traitement, je m'auto-exclus donc.

Je ne sais pas ce qu'ils ont contre lui, au PS (et même ailleurs), mais ils lui en veulent beaucoup et chaque déclaration de Frêche à la marge de la bien-pensance actuelle leur sert d'angle à toutes attaques, les uns pour se débarrasser du bonhomme, les autres pour se refaire une virginité devant les micros.

Petit retour sur les affaires précédentes. A propos des harkis, on n'a quasiment jamais entendu que "Frêche a traité les harkis de sous-hommes". Une seule fois, j'ai vu une vidéo moins tronquée qui situait la phrase dans son contexte. De mémoire, il s'étonnait vivement de ce que la communauté harki soutenait quelqu'un qui, à une époque, leur avait grave chié dans les bottes (oui, je sais, c'est très approximatif comme souvenir). D'où sa pique "mais vous êtes des sous-hommes ou quoi ?". Personnellement, ça me choque moins vu comme ça.

Autre scandale, il a dit qu'il y avait trop de noirs en équipe de France (de foot). Je ne m'intéresse pas assez au foot pour juger de la qualité de la sélection. Mais on a le droit (et même presque le devoir) de dire qu'il n'y a pas assez de noirs minorités visibles à la télévision mais pas qu'il y en a trop quelque part ailleurs. On peut dire en revanche qu'il n'y a pas assez de femmes dans les conseils d'administration. C'est peut-être "trop" qu'on a pas le droit d'employer... Pourtant, dire qu'il n'y a pas assez d'une catégorie sous-entend généralement qu'il y a trop d'une autre : il y a trop d'hommes dans les conseils d'administration. Est-ce que Frêche aurait pu dire qu'il n'y a pas assez de blancs en équipe de France ?

Vous savez quoi ? Cette pensée unique et obligatoire, lisse et à vocabulaire aseptisé, ça me gonfle.



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Le 10/02/2010, 00h17

La mort stupide d'un homme poisson




Ça semble décidé, la France fait mine de protéger le thon rouge en interdisant sa commercialisation, donc sa pêche, dans... un an et demi, le temps de finir d'en épuiser la Méditerranée. Évidemment, comme à chaque fois qu'il est question de limitation ou d'interdiction de pêche, les pêcheurs crient au scandale. On les comprend. Mais au rythme de l'épuisement des espèces dans les zones de pêche, et vu que le nombre de consommateurs n'est pas prêt de baisser dans les prochaines années, leur métier est de toutes façons condamné à plus ou moins courte échéance, en tout cas sous sa forme industrielle actuelle. A quelques années près, autant laisser vivre quelques poissons (ce qui permettra de sauver la pêche artisanale) et chercher tout de suite la reconversion. Vers quoi ? Individuellement, je ne sais pas. Mais la filière devra s'inspirer de sa cousine terrestre. Vous voyez beaucoup de chasseurs nourrir le pays ? Non. Les animaux destinés à l'alimentation sont très majoritairement élevés pour cela. C'est le destin de la filière marine : inventer un nouveau type de pisciculture, peut-être fait de grandes fermes de pleine mer. Il est probable que les productions industrielles ou labellisées s'y retrouvent de la même façon que sur terre, avec du bon et du moins bon. Mais ça me parait la seule façon raisonnable de poursuivre l'exploitation des "ressources marines", la seule qui les préserve du grand gâchis.



Et c'est qui qui va le manger, le grogros poisson à côté de la baignoire ? Hein, c'est qui ?




(mon occupation de la réunion du jour :) )


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Le 26/01/2010, 22h22

Sauver sa peau



Les chabananes de sa princessitude de H n'étaient pas seuls :)


Mais le vieux sage savait que la menace qui pesait sur lui et ceux de son espèce n'était pas une menace fantôme. La cape flottant au vent, le regard dans le vague, à deux pas du vide, il pensait à la fin qui approchait si vite, malgré tout ce qui lui restait à accomplir. Il savait qu'il n'aurait pas de seconde chance* et que ce qu'il ne ferait pas, personne d'autre ne le ferait jamais. Des larmes vinrent à couler de ses yeux qui déjà ne s'ouvraient plus qu'à moitié.

A quoi occuperait-il ce temps qui lui restait ? A faire plus, construire encore ? Ou à s'habituer, accepter qu'il ne pourrait de toutes façons pas finir. Mais finir pour qui ? Il était depuis longtemps devenu le seul visiteur de son drôle de musée. Non, il n'y aura pas de mémoire pour entretenir celle de son travail. Alors qu'importe.

Il prit une longue inspiration.

Tu peux venir maintenant. Je suis prêt.


Et la bouche s'ouvrit.



* : petite référence à la note du jour du Colonel.


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Le 03/12/2009, 00h48

L'amie nette



MiniFrez commence à ramener de jolies copines à la maison... :)



Viral
Mardi 1er décembre dernier était la journée mondiale contre le Sida. On parle de plus en plus d'un futur vaccin. Vous savez quoi ? Je me demande s'il fera autant polémique que celui contre la grippe A...



Rectification
A propos de vaccin et de grippe, dans ce post-là, je vous proposais le témoignage d'une personne qui avait l'air de savoir de quoi elle causait et qui portait un jugement pour le moins sévère sur certains vaccins. Le dénommé Marc Vercoutere y laissait entendre, entre autres, que le vaccin avait été un facteur aggravant pendant l'épidémie de grippe espagnole de 1918 (qui était aussi une H1N1, tiens). J'ai appris il y a peu que le vaccin contre la grippe date de 1945. A la réécoute du sujet, on entend qu'il ne parle pas explicitement de vaccin anti grippal, la notion de vaccination étant en premier évoqué à propos de peste noire, fièvre typhoïde, diphtérie (dont le vaccin date de 1923), pneumonie... Mais toute la suite entretient une ambigüité, en mettant en parallèle grippe et vaccin -ambigüité telle qu'il m'a fallu l'écouter 3 fois pour noter cette subtilité. Du coup, ça jette un certain discrédit sur l'ensemble du témoignage.

Ça nous rappelle, et à moi en premier, qu'il faut éviter de croire n'importe quoi, même quand c'est dit d'un ton sérieux et convaincant. C'est le problème de la diffusion d'informations non contrôlées. Il existe avec tous les supports de diffusion mais est particulièrement flagrant sur l'Internet, du fait de la facilité de publication et de la vitesse à laquelle une information peut s'y répandre.

D'un autre côté, mettre en place un contrôle, c'est presque certainement établir une censure. Et ça n'est pas forcément bon pour notre sacro-sainte liberté d'expression.


Vous préférez quoi, en fin de compte ?



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Le 27/11/2009, 00h20

Le roi de la glisse





La nostalgie n'est plus ce qu'elle était, et les hommes non plus.

Il y a quelques temps, j'ai lu "Hagakure, le livre secret des samouraïs" (oui, Le livre de chevet, et bien plus, de Forest Whitaker dans Ghost dog). On peut visiblement le trouver en entier en cliquant là (je ne sais pas si c'est très légal...)

Entre parenthèses, si ce livre est impressionnant par la recherche continuelle de l'amélioration qu'il prône, il en ressort en fin de compte qu'un bon samouraï est un être servile et suicidaire et ça, ça tue un peu l'image d'Épinal. Mais fermons la parenthèse.

Ce livre a été écrit au début des années 1700. Il y est rapporté qu'un médecin, le docteur Kyoan, trouvait qu'en cinquante ans les hommes avaient perdu leur virilité et étaient devenus semblables aux femmes. Cette constatation ne venait pas chez lui d'une observation sociale mais physiologique. Vous pouvez retrouvez facilement le texte en question dans la page citée (en recherchant "Kyoan", par exemple).

Ces mots m'ont frappé pour plusieurs raisons. Tout d'abord, quelques temps plus tôt, j'avais entendu parler des résultats d'une étude sur l'évolution du taux de testostérone chez les hommes et les femmes. Ces résultats montraient qu'en quelques dizaines d'années, au cours du 20ième siècle, ce taux avait considérablement baissé dans la population masculine et qu'en revanche, chez les femmes, il avait augmenté. La testostérone étant l'hormone mâle par excellence, les deux constatations étaient étonnamment semblables.

Était-il possible qu'il se soit passé un même phénomène dans le Japon du 17ième siècle et dans la France du 20ième ? Ne serait-ce pas plutôt le même "avant, c'était mieux", cette nostalgie qui fait que, quelque soit l'âge de la personne interrogée, elle vous dira qu'avant, les hivers étaient des hivers alors que maintenant... Et on entendait déjà ça il y a plus de 100 ans. Est-ce une lente et continuelle dégradation du climat ? Le phénomène me semble plutôt à mettre sur le compte de la différence de perception entre l'enfant et l'adulte (on peut être plus objectif adulte car on a à sa disposition plus de points de comparaison) s'accompagnant effectivement de cette nostalgie de l'enfance qui enjolive les lointains souvenirs.

Mais, pour en revenir à nos hormones, la double constatation faisait aussi écho à un malaise très ancien, chez moi : une très grande difficulté à comprendre ma place, mon rôle d'homme dans une société où les valeurs positives étaient presque toutes des valeurs traditionnellement féminines alors que les valeurs dites masculines, telles qu'aurait pu les vanter le docteur Kyoan, étaient vues comme arriérées, dangereuses ou imbéciles. J'ai su depuis, par la publications d'ouvrages sur le sujet, que je n'étais pas seul dans ce désarroi. Et ça fait un point de plus pour le camp de la perte de virilité.

Aujourd'hui, en écrivant ces lignes, je suis (à peu près) persuadé du bien fondé des constatations médicales. Pourquoi ? Le corps humain est une machine extrêmement adaptable, on s'en rend compte un peu plus chaque jour, et les productions hormonales très dépendantes de l'environnement extérieur. Que la situation soit plus apaisée, l'environnement moins agressif et le taux de cette hormone, à la fois liée au sexe et à l'agressivité, baissera en moyenne. C'est sans doute ce qui s'est passé dans le courant du 20ième siècle, en France. C'est peut-être aussi ce qui s'est passé dans la région où habitait le bon docteur. Difficile de généraliser car il me semble que le Japon vivait une période plutôt troublée, à cette époque.

De toutes façons, ça reste une moyenne. Il existe toujours de vrais hommes pour foutre régulièrement une bonne branlée à leur compagne. Et ça, ça sent la testostérone à plein nez...



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Le 23/09/2009, 23h38

Rock you



Oui, je sais. On te gonfle, mais c'est réciproque. Mouvement oscillatoire de l'adolescence, nous passons en permanence de l'attirance tendre et complice à la répulsion violente et agacée. C'est inéluctable, ça marche toujours ainsi. Mais ça n'est pas le mouvement perpétuel pour autant et je me doute que celui-ci prendra fin un jour. Comme atténué par une force de frottement, les oscillations finiront par tendre vers zéro, tout doucement. C'est marrant, ça : les frictions prendront fin à cause de frottements... C'est donc ça, la physique à expérimenter chez soi ?



Renvoi de responsabilité
Le procès Clearstream vient de commencer. Chacun avoue mais tout le monde se renvoie la balle : eux ont fait ça, c'est eux, c'est pas moi. C'est fou comme on arrive à mettre tous ces "eux" dans le même pas nié...



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Le 11/09/2009, 10h22

Le Puy-de-Dôme, c'est enfin... (vacances IV)


La Toscane d'Auvergne




Des couchers de soleil qui décrassent les yeux




L'impression d'être sur la terre des dinosaures




Carbone carbone - la perspective panique du jour
La taxe carbone va démarrer, c'est fait. Elle vient taxer les émissions de CO2, principal contributeur à l'effet de serre. Mais ça pourrait ne pas durer. Qu'on émette du CO2 ? Non, que le CO2 soit le principal contributeur à l'effet de serre. J'ai ré-entendu, la semaine dernière, parler de la future libération du méthane, en particulier celui contenu sous la couche de glace de la toundra sibérienne, en train de fondre à cause du réchauffement actuel (dégel du pergélisol). Le méthane a un pouvoir contributeur à l'effet de serre 22 fois supérieur à celui du CO2 et est sans doute à l'origine de la fin de la période glaciaire il y a 600 millions d'années. Ce qui est contrariant, c'est que la première fois que j'ai entendu parler de ce phénomène il y a quelques années, par quelqu'un d'aussi sérieux qu'Hubert Reeves (me semble-t-il), c'était comme une hypothèse catastrophe pouvant conduire à transformer notre Terre en une planète "de feu" (de l'ordre 200° en surface) à un horizon très proche (de l'ordre de 200 ans) par effet "boule de neige" (assez paradoxalement).

Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite quand même un week-end heureux.



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Le 26/08/2009, 10h54

La Comté



Pendant ces dernières vacances, à plusieurs reprises, j'ai eu la sensation de me promener au pays des hobbits :)



Orgueil national
Comme à chaque fois que les chiffres sortent, les journalistes s'en font l'écho et se gargarisent de la fierté d'habiter le pays le plus fertile d'Europe. Et chacun y va de son exception française. Ceux qui me suivent depuis quelques temps savent combien je suis sensible à la notion de surpopulation humaine mondiale, facteur pour le moins aggravant, si ce n'est principal, de l'action néfaste de l'humanité sur son environnement. Ces nouveaux sauts de joie m'agaçant, j'y suis allé de mon commentaire, l'autre jour, à table. Et MiniFrez, notre petite dernière adolescente de réclamer haut et fort le droit pour tout le monde de faire des bébés s'il le veut. Elle est comme ça, MiniFrez : moins elle a de contrainte, plus elle est heureuse. Ma courte tentative pour la convaincre est restée sans suite. Mais plus tard, dans le même journal télévisé, un autre sujet était consacré aux espèces animales (et d'oiseaux en particulier) qui disparaissent de nos campagnes avec la disparition de leur milieu de vie. Et MiniFrez de s'apitoyer alors sur ces petites bêtes trop mignonnes. Le reportage se terminait par la conclusion suivante "Quand on pense qu'il suffirait que 10% des terres agricoles ne soient plus exploitées pour voir ces espèces réapparaitre"...

Je ne sais pas si suffisamment de téléspectateurs ont établi un lien entre ces deux informations.



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Le 15/07/2009, 00h34

Comme dans une BD


Les dessinateurs de BD ont chacun une façon propre de dessiner les visages. Quand les traits semblent exagérés, on les imagine dans un rôle de caricaturistes, forçant le trait pour assoir une ambiance, faire passer une émotion ou un message. Et puis un jour, on croise quelqu'un qui ressemble au détail près à un de ces visages. On comprend alors que le trait n'était pas forcé mais qu'on ne connaissait juste personne ayant ce visage là. Ainsi, il m'est déjà arrivé de rencontrer une fille de Manara, une de Maester, de croiser un bonhomme de Goossens* (et je n'aurais pas parié un kopeck dessus). Et récemment, et ça m'est apparu comme une évidence au premier regard, j'ai trouvé ma fille de Loisel...





Distance sociale
Ce soir, sur Arte, passait "Un monde sans pitié", d'Eric Rochant. Je l'ai regardé. Je l'aime bien et il me rappelle une petite histoire.

Scène 1
1989, Toulouse. Le film est sorti depuis peu. Nous sommes quelques amis à nous promener dans la rue, un soir. L'un nous lance : "Vous avez vu ce film ? Et bien, je connais la fille qui a inspiré à Rochant son héroïne". Ou, plus précisément, c'est sa soeur qui en est une copine. Et de nous raconter qu'à sa connaissance, le film prendrait l'histoire originale un peu à l'envers puisque ce serait elle et non le héros qui aurait le plus morflé. Marrant.

Dont acte.


Scène 2
1990, banlieue sud de Paris. Le thésard qui partage mon bureau raccroche le téléphone.
"C'était qui ?" je lui demande.
"Pas la peine, tu ne la connais pas.
-Dis toujours..."
Il sourit. Il tient son effet :
"Tu as vu 'Un monde sans pitié' ?
-Oui.
-Eh bien, c'est la fille qui a inspiré le personnage de l'histoire.
-Ah non ! On m'a déjà fait le coup."
Je lui raconte la scène 1. Il me confirme cependant qu'il est un très bon ami de cette fille mais reste discret quand je lui demande confirmation de cette inversion de scénario.

Poilant.

Sans pitié ou pas, le monde est décidément petit.


Epilogue
Quelques mois après, chez l'ami de la scène 1. Il s'est fait engueuler par sa soeur qui s'était faite engueuler par sa copine : "Alors, tu racontes à tout le monde que je me fais larguer par mes mecs ?"

Petit, peut-être, mais vraiment sans pitié... :)




* : cliquez là pour quelques images, si vous ne connaissez pas Daniel Goossens. Personnellement, je lui dois quelques uns de mes fous rires de lecteur de 'Fluide Glacial'.


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Le 10/07/2009, 19h06

OMG



Peut-être était-ce au moment où elle a entendu Xavier Darcos, ce matin, sur France Inter... Attends...



Carnet rose
Monsieur et madame Bujeneconnaissairien ont un fils. Comment l'appellent-ils ?



Une certaine conception des choses
Xavier Darcos, ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité, ce matin sur France Inter, à propos du travail du dimanche : "...on ne peut pas dire à la fois qu'on veut promouvoir le pouvoir d'achat des français et, en même temps, les empêcher de dépenser librement quand ils le veulent". Ainsi, donner plus de pouvoir d'achat aux français, selon le gouvernement, ce n'est pas leur donner plus d'argent à dépenser, c'est leur donner plus de temps (le dimanche en plus) pour dépenser la même somme d'argent. Si par "pouvoir d'achat", on entend "capacité à dépenser", le raisonnement se tient.

Mais je ne suis pas certain qu'il soit entendu ainsi par la majorité de nos concitoyens. :)



Réponse
Ben, ils l'appellent Amédé...



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Le 29/05/2009, 01h05

Dertal



Je m'en souviens parfois, je suis né en Dertal et ne l'ai jamais quitté. Mes semblables palabrent ou prennent des postures. Mais je sais bien, au fond de moi, que rien n'a changé.



Tout ça pour ça
Les nouvelles de Londres sont bonnes. Les banques, sociétés de courtage réembauchent, et même en accroissant substantiellement les salaires de leurs traders. Après une chute libre suivie de quelques mois d'épilepsie chronique, le marché redevient lisible. Le business va pouvoir recommencer. Faites vos jeux, le casino rouvre ses portes.

Et ben quoi ? Vous aviez cru quoi ? Moralisation ? Nouvelles règles ? Meilleure répartition des richesses ? Punaise, le père Noël a de beaux jours devant lui.



Incertitudes
Le matériel informatique fait des siennes au Café. Ne vous étonnez pas si les nouvelles se font rares...



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Le 20/05/2009, 00h57

Comme une impression de nostalgie



J'ai répondu à l'appel de la boite à souvenirs de Cali la rousse, dite The Great (ach ! il n'y a dong bas gue la borte gui est zegrette). J'y suis allé du mien. Nostalgie, quand tu nous tiens... on écoute moins RFM...



La marche du progrès
Elle est de celles que l'on n'arrête pas. Récemment, j'ai appris que le micro crédit avait apporté... le (micro) surendettement. Initialement, c'est pourtant un dispositif destiné à améliorer les situations. Normalement, ces petits crédits sont faits pour financer des petits projets économiques (personnels souvent) dans des pays pauvres. Mais devant la disponibilité de cet argent, beaucoup l'empruntent pour parer aux dépenses de tous les jours. Et devant l'explosion des demandes, les organismes de prêts ne peuvent plus contrôler l'usage qui en est réellement fait. Résultat : on emprunte pour tout et, en fin de compte, aussi pour rembourser les précédents prêts. Ca vous rappelle quelque chose ? Moi, ça me rappelle comment des peuples d'Amazonie ont été décimés par des maladies européennes, après que la civilisation les ait approchés.

Non, décidément, cette marche, on ne l'arrête pas...



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Le 15/05/2009, 22h56

Love rebelle





Otium
Il y a quelques jours, j'ai eu l'occasion de lire chez Christian Fauré une bonne description de ce qu'est mon activité de blogueur bidouilleur d'images, travail du soir, de la nuit, travail gratuit, pour soi par opposition au travail de jour, pour d'autres et rémunéré (c'est moi qui introduit explicitement l'aspect rémunération que Christian ne fait qu'évoquer implicitement en distinguant travail et emploi).

Adolescent, au moment d'envisager mon avenir professionnel entre mes deux principaux centres d'intérêts, à savoir les sciences et l'art, j'ai choisi les premières en me disant (qu'elles devraient être plus sûres financièrement et) qu'il me serait toujours plus simple de pratiquer le second en amateur que le contraire. C'est pourtant une activité que j'ai quasiment abandonné pendant des années, jusqu'au moment où, quelques jours après avoir découvert l'existence des blogs, je suis tombé chez une sorte de fée chez qui j'ai retrouvé ce goût-la (et je sais que je ne suis pas le seul).

Aujourd'hui, je consacre à la fois trop et trop peu de temps à cette activité, trop vis à vis de mes proches, trop peu pour pouvoir espérer dépasser ce stade de la bidouille. Et pourtant, qu'est-ce qu'elle est narcophage*, cette activité-là...



* narcophage : dévoreuse de sommeil.





Le Café vous fait part de ces témoignages de soutien dont il a fait l'objet récemment :


ABY : "Pour la cène....ouaiiii allezzzzz on se speed un peu les gens!"
Lunaba : "d'accord avec Aby, vous dormez les gens pour la cène :p"
Sèv : "allez les gens allez les gens !!!"


Il faut regarder les choses en face : ces gens dont il est question ici, c'est toi, toi et toi aussi. C'est vous, vous tous qui n'avez pas encore envoyé votre participation. Alors non, il ne s'agit pas ici de diaboliser ces gens. Ce soir, nous nous sentons tous être un peu de ces gens-là. Alors, ce soir, nous nous foutons quelques coups de pieds au cul et décidons, tous, de faire notre photo ce week-end (qui s'annonce pourri, de toutes façons) (le week-end, hein, pas la photo) pour plomber avec la boite à mails du Café dimanche soir. :)




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Le 09/05/2009, 01h08

Parturiente



Pendant que certains font le pont, d'autres s'occupent de la ponte... :)



Evolution et apprentissage
J'avais dit que je vous reparlerais de l'évolution des espèces :)

On entend depuis quelques temps des propos sur les antibiotiques dont le mauvais usage rend les bactéries plus résistantes. Elles "apprennent" à résister aux médicaments.

Ce mot m'a longtemps troublé. Comment apprennent-elles ? Comme les hommes apprennent à faire le feu ? Pas vraiment. Pas du tout, même. Dans le cas du feu, des individus ont trouvé un jour qu'en cognant des silex, qu'en frottant des bâtons, on pouvait éviter de manger la soupe froide. Dans les deux cas, ils essayaient sûrement de fabriquer des armes. La recherche militaire est à l'origine de la plupart des avancées de l'humanité. Quoi qu'il en soit, cette connaissance a été transmise d'individu à individu, de génération en génération, jusqu'à nos jours et Johnny ne manquera certainement pas de la célébrer encore dans sa tournée d'adieu. Mais, si une génération oubliait un jour de transmettre ce savoir, ses enfants feraient un bond de 400000 ans en arrière.

Chez les bactéries, point de transmission de connaissance, pas plus que de connaissance même (du point de vue de l'individu). En revanche, comme dans toutes les espèces, un matériel génétique qui varie légèrement d'un individu à l'autre. Les antibiotiques s'attaquent à certaines faiblesses, codées par certains gènes. Après un traitement aux antibiotiques ne survivent éventuellement que celles qui n'étaient pas sensibles à ce traitement, voire, si le traitement n'a pas été pris correctement, celles qui sont plutôt résistantes à cet antibiotique. Et ce caractère de résistance, puisque génétique, se transmettra aux générations suivantes.

On voit donc que c'est l'espèce* qui a acquis cette résistance. Le code génétique, mémoire de ses différentes évolutions, en conserve la trace au travers de ces gènes de résistance maintenant majoritairement présents. C'est elle, l'espèce, l'entité qui a "appris" à se défendre.




* : je simplifie en parlant directement d'espèce pour désigner tous les descendants de ces survivants, mais l'idée est là.


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Le 05/05/2009, 00h58

Chercher sa place au soleil




Question
Un des leitmotivs libéraux de ces dernières années sur le Marché, de ces affirmations impossible à remettre en cause, était qu'il ne fallait surtout pas lui mettre de règle, qu'il s'auto-organisait au mieux.

Donc, en l'absence de règle, l'auto-organisation conduirait à une organisation optimale.

J'aimerais donc qu'on m'explique pourquoi, dans le système qu'est notre société humaine, il a fallu édicter des milliers de lois (correspondant à un ensemble de valeurs morales), une police pour les faire respecter, un système judiciaire pour juger ceux qui s'en écartent, afin de réparer, au moins en partie, le tort ainsi causé aux autres membres de la société ? Autrement dit, tout le contraire de ce qui est préconisé pour le Marché. Dans un cas comme dans l'autre pourtant, l'absence de règle (morale) conduit petit à petit à la domination du plus fort, à un système orienté au profit d'un petit nombre au détriment du plus grand.

Est-ce ça, une organisation optimale ?

Pour la majorité des humains, non. Mais pour le Marché ? Peut-être qu'alors, les quantités d'échanges, les flux financiers sont maximales. Peut-être que l'optimisation du Marché et la maximisation du bonheur des personnes qui y oeuvrent sont juste complètement antinomiques. Est-ce ça, le Marché ?


Par quel sortilège ce Marché a-t-il alors atteint ce statut intouchable ? Parce que, si son succès minimise le bonheur collectif, il maximise en revanche les possibilités de gains individuels. L'individu contre la collectivité, avec comme moteur l'avidité : autant de mots qu'on entend parfois prononcer ces derniers temps...



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Le 21/01/2009, 00h12

Je te vois...



...même les yeux fermés.


Dr. Justice version Sarko
Celui de la poupée vaudou n'était pas un cas isolé, on a tous entendu parler des procès attentés par l'Elysée à tout ce que le président juge offensant pour son auguste personne, et bien plus qu'aucun de ses prédécesseurs n'aient jamais fait. Peut-être n'est-ce qu'un simple réflexe d'ex-avocat mégalo.

Mais s'il sait user de l'appareil judiciaire à son profit, il est en revanche hors de question que la justice puisse éclabousser la famille ou les amis proches du président. Le premier exemple en est le résultat du procès de Jean Sarkozy pour déli de fuite. Les faits en deux mots : un automobiliste se fait rentrer dedans par un scooter qui prend le large sans demander son reste. Il note le numéro et porte plainte. Il apprend quelques mois plus tard que ce scooter appartient au fils de notre président. Verdict du procès : le poursuivi est relaxé et le plaignant condamné à verser plusieurs milliers d'euros. Il ne fera pas appel pour ne pas risquer de devoir débourser plus... Hallucinant ! Quelques jours après, je recherche sur le net les articles en parlant pour une note ici-même. Nada... rien... Autocensure complète des journalistes qui ont compris le message. Surtout ne pas risquer un mot de travers sur la famille règnante. Finalement, une autre issue n'était pas envisageable. Une condamnation de celui qui, à à peine plus de 20 ans, a déjà commencé son hold-up sur les Hauts-de-Seine aurait franchement fait désordre.

Les Hauts-de-Seine, tiens, parlons-en. La fonction de juge d'instruction n'a pas encore été supprimée qu'il y en a déjà une au chomage technique (info du Canard Enchaîné du 14/01/09). La juge Patricia Simon enquête sur une dizaine de millions d'euros de fausses factures réglées par le conseil général à l'époque de Pasqua et Sarko. Depuis octobre dernier, alors que ses investigations s'approchaient du couple Balkany, proches parmis les proches du locataire de l'Elysée, les policiers chargés d'exécuter sa commission rogatoire n'exécutent plus rien...



Simple question de bon sens
Lors des procès, les prévenus le sont rarement vraiment. En effet, qui peut penser que s'ils avaient vraiment été prévenus, ils se seraient laisser attraper comme ça...


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Le 12/01/2009, 11h14

La chasse aux oiseaux



Il semblerait qu'Israël n'aime pas les gazouillis. Il tient les oiseaux en pâle estime. Si j'osai me prendre pour Dieudonné, je dirais même qu'il cherche à fermer toutes les chambres à Gaza...


Mais bon, au delà des pitreries, malheur à celui qui a une opinion tranchée dans ce nouvel épisode du conflit sans fin israélo-palestinien. Là où les gens de bonne volonté ont souvent vécu en paix, dans la même cage d'escalier, en proche orient comme en ex-Yougoslavie, les extrémistes, fanatiques ou tordus de tous poils, Hamas ou colons, s'arrangent toujours pour leur pourrir la vie. Peu importe où l'on fait remonter l'origine du conflit, il n'y a qu'une chose à faire : s'asseoir autour d'une table avec la seule intention de ne pas s'en lever sans avoir pris les décisions qui rendent à chacun son humanité.


Aller vers l'autre avec respect et curiosité... J'entendais vendredi dernier, sur France Inter, parler de la sortie d'un petit guide que l'armée américaine avait édité à l'usage de ses troupes dans l'éventualité d'une intervention en Irak. Ce guide détaillait de façon assez précise l'histoire du pays (Mésopotamie, berceau des civilisations), les coutumes locales, les comportements à adopter sur place pour se faire accepter des irakiens, mettant en exergue que le but de leur présence n'était pas d'imposer quoi que ce soit mais d'aider la population, etc. Et là, vous devez vous dire deux choses :

1- le FreZ, il déménage grave de la cafetière.
2- ben ils ne doivent pas savoir lire, les soldats américains.

Et là je dis : attention ! Je n'ai jamais dit que ce guide datait de 2003, ni même de 1990. Non, ce guide a été écrit dans les années 1920 (peut-être tout début 1930, je ne me souviens plus), à l'époque où le Royaume-Uni, occupant alors l'Irak sous mandat de la Société des Nations, faisait face avec beaucoup de difficultés à une violente insurrection et qu'il était envisagé que les Etats-Unis aillent leur prêter main forte. Autre temps, autres moeurs... Ce guide a continué de me réconcilier avec les américains, que j'ai trop souvent tendance à considérer comme une masse uniforme dotée d'une intelligence collective tout juste nécessaire à élire G.W. Bush pour un second mandat.

Quant au début de la réconciliation, il ne va maintenant plus tarder à être investi. Et, je l'espère, pas en bourse...



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Le 08/12/2008, 19h05

Un rendez-vous manqué



Il reste parfois un rayon de soleil...




Le grand homme
Le récent centenaire de Claude Lévi-Strauss m'a rappelé une anecdote sur un autre grand bonhomme de la même trempe, Théodore Monod. Jean-Marie Cavada lui avait consacré un numéro de La marche du siècle.

Je l'avais regardé et Monod y avait raconté cette petite fable qu'un bédouin lui avait apprise et qui se joue avec des bâtons et des crottes de dromadaires. L'homme lui avait contée un soir, autour du feu. Un bateau transporte des croyants (musulmans), dont son capitaine, et des non croyants. Au beau milieu de sa traversée, une voie d'eau est découverte. Après avoir jeté tout le matériel qui pouvait l'être, le capitaine constate que l'embarcation continue de s'enfoncer doucement. Il demande aux passagers de se disposer en bordure du bastingage et leur explique la situation. Tout en parlant, l'homme avait délimité un bateau dans le sable et y avait disposé les six bâtons représentant les croyants et les six crottes désignant les infidèles.



"Notre bateau est encore trop lourd", dit le capitaine, "mais si une moitié d'entre nous se sacrifie, l'autre pourra survivre. Nous laisserons Allah désigner ceux qui seront sacrifiés. Nous nous sommes disposés ainsi au hasard. En partant de moi, je compterai 7 et la personne désignée sera jetée à la mer. Puis je reprendrai mon décompte ainsi jusqu'à ce que 6 d'entre nous aient été sacrifiés."


Cliquer sur l'image


Ainsi, tous les croyants ont été sauvés par Allah. Ce qui fascinait Monod, c'est qu'un type ait pu arriver à trouver cette configuration de départ, cette alternance des crottes et des bâtons telle que seules les crottes soient retirées en fin de compte. Le casse-tête m'a paru intéressant et je me suis couché, cette idée en tête.

Le matin suivant, je me réveillais avec la solution. Si le problème semble insoluble quand on l'attaque de front, en revanche il disparaît quand on le contourne pour le prendre à rebours. En effet, un problème, tout comme une femme, peut parfois se prendre à rebours. Je suis cependant bien conscient, en écrivant ça, d'exprimer une simple particularisation car la femme est bien souvent un problème en elle-même pour l'homme...

Donc, si on a déjà l'idée du jeu, il suffit de partir de la situation finale, de choisir au hasard une place pour la dernière crotte puis de les réintroduire une à une en tournant à l'envers.


Démonstration [clic]


Après avoir disposé la sixième crotte, on compte encore 7 pour déterminer qui occupera la place de capitaine et on obtient la situation de départ.

Sur le moment, j'ai pensé contacter Théodore Monod pour lui faire part de cette réponse. Et la paresse, en traînant des pieds, vous trouve plein de mauvaises raisons : tu n'as pas son adresse (mais si, il travaille au Muséum d'histoire naturelle), et puis il faut écrire et tu ne sais pas où tu as rangé ton stylo, et puis ça se trouve où, un timbre... Je ne l'ai donc jamais fait et je regrette parfois ce rendez-vous manqué. Mais je me dis que ce n'est peut-être pas plus mal : si personne n'a brisé ce "mystère" pour lui, il aura conservé ce morceau de magie jusqu'au bout en lui.



Supplément explicatoire
L'émission est passée il y a sans doute plus de 15 ans, alors je ne garantis pas chaque détail. En particulier, je ne suis pas certain qu'ils y soient 6 de chaques sortes et qu'il faille les sortir tous les 7. C'est un énoncé reconstitué à rebours. Mais plein d'autres cas fonctionnent. La figure suivante représente un énoncé avec 7 croyants et 7 infidèles, et une personne à éliminer tous les 4.



On n'est même pas obligé d'avoir le même nombre de croyants et d'infidèles. La seule contrainte, pour qu'un cas fonctionne, c'est qu'en comptant une dernière fois après avoir réintroduit la dernière crotte, on tombe sur un croyant qui deviendra le capitaine.



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Le 30/11/2008, 21h30

Un honteux montage


Tout d'abord, je me suis apperçu que l'image du précédent post, très sombre, n'était pas vue correctement à cause du contraste des éléments lumineux qui l'entoure. J'ai donc changé la façon de vous montrer ce type d'images.

Vous vous en êtes douté, je n'avais pas pris la photo directement comme ça. Il s'agit d'un honteux montage. En fait, l'image originale était la suivante :



A part le changement de couleur, il a donc fallu supprimer certains éléments non nécessaires et pouvant être particulièrement choquants pour les âmes sensibles.



Heureusement, les logiciels modernes de manipulation d'images offrent toutes les fonctions nécessaires. :)



Le comique de la semaine
C'est évidemment le petit Nicolas S., président de la république française de son état, qui remporte la palme en déclarant mercredi, à propos de l'obligation d'accueil des enfants par les communes en cas de grèves des enseignants (SMA), qu'il n'accepte pas qu'un élu de la République décide qu’il n’appliquera pas la loi. On rappelle donc que le petit Nicolas a été pendant 19 ans maire de la commune de Neuilly-sur-Seine qui ne compte de 2,5% de logement social, bien loin des 20% prévus par la loi SRU. Surtout, Nicolas, n'arrête jamais de nous faire rire ainsi...



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Le 04/11/2008, 18h45

Béatitude



Le titre est évidemment une référence à la série Smiling de Bé@ (et donc devrait s'orthographier Bé@titude). C'est aussi un clin d'oeil au modèle, à une très belle journée passée chez eux, entre autres à manger une poêlée de cèpes :)


C'est aussi un sourire par anticipation, le mien, celui qui suivrait l'élection de Barack Obama, aujourd'hui. Sourire probable mais loin d'être encore joué, car j'ai le sentiment qu'à chaque fois que les médias français ont marqué un fort penchant pour un candidat dans une élection étrangère et l'ont annoncé vainqueur, il a été battu. Je me souviens comme si c'était hier de l'élection israélienne qui a vu la défaite de Shimon Peres en 1996. Ce dernier était annoncé vainqueur le soir du vote, on s'est endormi dans un état d'euphorie et réveillé dans un Netanyahu.

Mais ce sourire anticipé s'accompagne de certaines craintes dont j'ai entendu les médias se faire l'écho ce matin même. Obama a généré un espoir gigantesque en dehors des Etats-Unis, là où le ras-le-bol de Bush était le plus fort, mais aussi aux Etats-Unis, et particulièrement dans certaines catégories dites "défavorisées" de la population. Mais il y a quelques faits qu'il faut conserver en tête :
- les programmes d'Obama et McCain ne sont pas si éloignés sur de nombreux points;
- Obama, s'il est élu, sera le président des Etats-Unis;
- Obama est un homme politique;
- Obama n'est qu'un homme.
Un examen attentif de ces points nous permet de comprendre qu'il ne fera pas de miracle. Un homme politique de bonne volonté (accordons-lui ça par hypothèse), une fois au pouvoir, fait ce qu'il peut avec les moyens du moment et dans le contexte du moment, particulièrement difficile. Et ce qu'il fera, il le fera en premier lieu pour son pays. Il est donc probable que les espoirs placés en lui seront déçus, simplement parce qu'il n'est pas possible qu'ils soient réalisés au niveau de l'attente. Et plus l'attente est grande, plus la chute est haute.

J'exagère peut-être dans le pessimisme, ou le réalisme, quand tant veulent du rêve. Mais s'il passe, il y a un espoir qui ne sera pas déçu : celui de voir nos sociétés poursuivre leur ouverture vers une pluralité toujours plus grande, bref, vers plus d'acceptation, de tolérance. Et ça, c'est bien.



Statistiques
Dans une élection, il y a des électeurs et des électrices (oui, depuis quelques temps, par chez nous, c'est comme ça). J'ai entendu qu'aux Etats-Unis, les femmes représentent 54% des électeurs. Mais elles représentent aussi 100% des électrices. Mais alors, où sont les hommes ? :)


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Le 29/10/2008, 23h45

La course aux haricots [Edité]




Illustration faite sur le dossard de MiniFrez pour le cross de son collège, il y a quelques jours.



Cette course chaotique me fait furieusement penser à l'état actuel du monde de la finance qui, incapable de comprendre et de parvenir à maîtriser ce qu'il a fini par provoquer, s'affole et court de toutes parts pour perdre le moins possible de plumes (et accentue plus encore la chute) : il court pour gagner des haricots*, en priant que ce ne soit pas leur fin, aux haricots*. Mais, quand une bulle crève, à quoi bon chercher à rattraper l'air qu'elle contenait ? Les bourses se sont chopées un cancer des testicules. Ca me ferait mourir de rire si ça n'avait pas tant de conséquences sur "la vraie vie", sur "l'économie réelle", comme ils disent.

J'aurais bien tenté ici une analyse de l'utilité et des dangers de cette finance-là. Mais, bien que le sujet me paraisse intéressant, j'ai peur de lasser car l'article sera forcément long et complexe. Je m'arrêterai donc à ce trait d'humeur.



Vertigineux !! [Edit du 30/10 - 13h10]
Allez voir la vidéo sur l'argent dette, de Paul Grignon, déposée dans les commentaires par flukux (grand merci). Elle dure plus de 50 minutes, alors allez-y quand vous aurez du temps. Elle est juste vertigineuse. On avait une idée de l'absurdité d'un monde en croissance perpétuelle, mais placé dans cette perspective, ça fout plus que les chocottes. Quand on pense que tous les gouvernements ont réinjecté de l'argent (qui vient d'où ?) dans le système pour permettre qu'il se poursuive, ça nous ferait presque adhérer à la théorie de la conspiration évoquée à la fin... Allez voir et faites circuler !



* : pour les diverses expressions utilisant le mot haricot, allez donc consulter Atilf.


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Le 09/10/2008, 00h43

Quelque chose d'une pin-up



Oui, c'est ça, sans doute quelque chose de ça...



Apprenons
Il y a quelques temps, des scientifiques découvraient un virus géant dans un système de climatisation et le nommaient Mimivirus. Récemment, ils en ont découvert un plus gros encore, toujours dans une climatisation, qu'ils ont appelé Mamavirus. On imagine facilement les noms des futures trouvailles. Mais il ne faudrait pas qu'il y en ait de trop, le français compte assez peu de voyelles. M'est avis qu'il y a dans cette équipe des sympathisants oulipiens ou des lecteurs de chrixcel :-)


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Le 22/09/2008, 23h47

Vu un 4 juillet


C'était un concert de Claire Diterzi au théâtre des Bouffes du Nord. Ce théâtre en lui-même vaut le détour. C'est un lieu avec une histoire, pas souvent faite de réussite, mais sa dernière restauration de 1974, qui a le bon goût de lui conférer (conserver ?) un aspect délabré, en est assurément une.




C'était donc un très beau lieu pour un concert magnifique. Les tout premiers lecteurs du Café se souviendront peut-être que j'ai déjà parlé de cette chanteuse ici. C'était mon 2nd post, il y a 2 ans et demi (d'ailleurs, en orthographiant mal son nom). Son précédent album, Boucle, avait été une révélation. Ce concert, essentiellement basé sur le nouveau, Tableau de chasse, m'a achevé :-)

Il faut dire que Claire Diterzi, c'est :
- une voix magnifique (entretenue essentiellement à la bière, c'est dire si la dame est fréquentable)
- une vraie guitariste, qui casse des cordes en concert (et tout, et tout)
- une vraie fraîcheur dans les compositions et les textes
- un bel humour sur scène.

J'avoue avoir plusieurs fois regretté que Kéa ne soit pas là pour couvrir ce concert comme il sait si bien le faire. Avec mon appareil qui ne supporte pas le noir, la grande majorité des photos sont bougées, floues. Je n'ai rien contre à priori, il y en a même une que j'aime beaucoup et que je verrais bien en pochette d'album. Mais bon, une ou deux sur...




Accessoirement, Claire Diterzi est la seule artiste à pouvoir s'offrir Cher comme guitariste ;-)



A la fin du concert, j'ai pu obtenir un autographe pour MiniFreZ. Donc, en échange, cette image du concert que j'ai gribouillé de mémoire sur la page suivante du carnet est pour elle. Claire, si tu passes par ici...



Une dernière chose : elle commence une tournée à travers la France (dates sur son site). Si elle passe par chez vous, n'hésitez pas !



Culture
Rions un peu avec la façon dont les artistes canadiens défendent le budget culture dans lequel, semble-t-il, leur gouvernement taille à la hache. Afin que les plus jeunes d'entre vous ne manquent rien, Michel Rivard, que l'on voit ici, a été membre du groupe Beau Dommage, sans doute le plus fameux des groupes québécois.



Une bonne nouvelle
Comme je poste peu en ce moment, je ne manque pas l'occasion de partager, avec ceux qui l'auraient manquée, cette nouvelle-là : Eva Joly, ancienne magistrate spécialiste des affaires politiques et financières, se lance en politique en se présentant aux côtés de Daniel Cohn-Bendit aux élections européennes de 2009. Son excellente connaissance de ces milieux (et d'autres) et sa grande probité en font, pour moi, un réel espoir que certaines choses puissent un jour changer. Je dis ça sans beaucoup d'illusions. Je sais, tout comme elle, que l'argent l'emporte (presque) toujours sur la politique et la justice. Mais bon, c'est justement parce que le ciel est souvent gris qu'il faut savoir se réjouir d'un rayon de soleil... Ici l'interview sur France Inter, ce matin.



- Mots clés : Photo, Claire Diterzi, Dessin, Blabla, Politique -
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Le 02/06/2008, 00h25

la naissance du monde



Ou quelque chose d'approchant...


J'ai plein d'amis...
Comme tout bon bricoleur, en faisant mon blog, j'ai fini par installer de quoi tracer vos passages, histoire d'avoir quelques stats, une idée sur les visites.

En analyse de stats, on raisonne parfois en terme de hits (pages demandées), souvent en terme d'adresses IP* uniques (c'est à dire de visiteurs à priori identifiés, on ne compte ainsi que pour 1 toutes les pages qu'un visiteur aura lu). Récemment, j'ai étoffé un peu mes outils d'analyse. Voilà ce que ça donne pour la journée du 15 mai dernier (qui n'a rien de particulier).

Chiffres bruts : 218 adresses uniques en visite du site et 37 pour le flux RSS. 255 visiteurs !!!!! Je rêve... Salut à vous, amis du monde entier qui passez par ici. Je vous aime !!!

Bon, non. En fait, ça fait juste 252 car 3 adresses sont communes aux visites par navigateur et par RSS. 252... un palindrome, en plus. Ah ! l'internet... quel merveilleux vecteur de rencontres...

Bon, là intervient le nouvel outillage. Il prend les adresses IP, retrouve le nom des machines correspondantes quand c'est possible et les regroupe par famille. Et zou ! sur les 218 visites du site... ça mouline et ça donne :
net.yahoo.crawl : 163
com.msn.search et com.live.search : 27
com.googlebot.crawl-... : 3
...
Entre les robots d'indexation de Yahoo, Microsoft et Google, on arrive donc à 193. Suivent 25 visites semblant plus humaines dont 6 utilisateurs de Neuf et 5 de Wanadoo (je reviendrai dessus plus tard) ainsi que notre propre ordi familial et ma connexion du boulot...

Et que donne l'analyse des 37 abonnés au flux RSS ? On retrouve 1 robot Yahoo, 1 robot Bloglines et 15 machines fichées chez Netvibes. Puis, on a encore 4 Free-men, 3 Neufards, 2 Wanadistes...

L'analyse des machines de Netvibes n'est pas facile. Ca ne correspond pas directement à 15 personnes affichant leur page Netvibes chez elles et venant se connecter au Café, sinon on ne verrait rien de Netvibes. Ces machines sont donc sans doute des "caches" que Netvibes utilise. Mais alors, il est impossible de savoir précisément à combien de lecteurs Netvibiens cela correspond.

Enfin, pourquoi j'insistais sur le nombre de visiteurs de tel ou tel opérateur ? Les adresses IP ne sont pas toujours fixes dans les services proposés. Et si ça n'est pas le cas, pour deux connexions successives, rien ne garantit que votre machine aura la même adresse IP. Donc, 6 visites d'abonnés de Neuf correspondent peut-être à 6 visiteurs différents, et peut-être à 6 visites de la même personne s'étant déconnectée puis reconnectée au net.


Tout ça pour dire que :
- j'ai beaucoup d'amis... surtout parmi les robots;
- en matière de stats de visites, il est impossible d'être précis;
- pour la journée du 15 mai, j'ai peut-être eu, à la louche, 55 lecteurs pour les deux canaux, ce qui n'est pas si mal. Je dirai même plus, je vous aime !!!



* : une adresse IP identifie de façon unique une machine sur un réseau. Pour les particuliers, elle est attribuée par le fournisseur d'accès au moment de la connexion à l'internet.



Pub
Après presque un an d'absence, MiniFrez a posté quelque chose chez elle...

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Le 12/05/2008, 23h41

Recyclons les emballages*



Je commence une petite série minérale, fraîchement rapportée de ce superbe et très agréable week-end prolongé.


Jardinage
Les paysans et les jardiniers le savent bien, les 11, 12 et 13 mai sont les jours des saints de glace : Mamert, Pancrace et Servais. Je ne sais pas comment ils font. Moi, vous me répétez une ou deux fois Saint Mamert et je ne resterai sûrement pas de glace...

Accessoirement, dans l'article en lien, l'anecdote du nettoyage du calendrier, en 1960, par l'Eglise catholique, de tous les saints liés à des croyances païennes est assez intéressante. Ainsi, quelques siècles après avoir utilisé les fêtes païennes pour y greffer ses événements propres et s'implanter auprès du peuple, cette Eglise poursuit l'éradication du païen au détriment de ses propres saints. Ce qui prouve, outre ses difficultés de cohabitation avec ce qui ne relève pas de son culte, que le stock de saints est loin d'être négligeable. Par la même occasion, ça a un peu rajeuni la liste des prénoms usuels parce que, franchement, Saint Mamert... (non, arrêtez, ça m'excite :))


* : oui, ce titre contient bien un jeu de mots en rapport à la série qui commence :-)

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Le 25/01/2008, 00h11

A-n-ice structure



Petit souvenir de la dernière période glacière, avant le réchauffement climatique, il y a deux semaines.

Deux possibilités : à vous de choisir votre titre en collant le n contre le a ou contre le i.


Finance
Mardi dernier, tout un tas de bourses, au travers le monde, ont suspendu leurs cotations à cause d'une trop forte baisse. Ca n'est pas la première fois que ça arrive. En revanche, avez-vous déjà entendu qu'elles les aient suspendu en raison d'une trop forte hausse ? A mon avis, les financiers sont mauvais joueurs (sauf un, de temps en temps).



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Le 09/01/2008, 23h16

Se décrocher les boules (le fruit des fendues 2)



C'est l'heure (ou peu s'en faut) de décrocher les boules du sapin. C'est l'occasion rêvée de rappeler ce que vous avez tous entendu au moins une fois durant ces dernières semaines. Traditionnellement, le sapin était décoré de pommes rouges. En 1858, la rigueur de l'hivers (ou une secheresse) créa une pénurie de pommes en Moselle. Un artisan verrier de Meisenthal (ou de Goetzenbruck, selon les sources - c'est 2 bornes plus loin, à vol d'oiseau) imagina de fabriquer des boules en verre pour les remplacer. Depuis, l'idée, qui aurait pu être abandonnée l'année suivante pour peu qu'il y ait eu à nouveau plein de pommes et que la FNSEA fut un tant soit peu structurée, a fait son chemin... Tous ça pour dire que cette série de photos est complètement d'actualité.


C'est Chuck Norris le plus fort.
Ah si ! Au cas où vous en douteriez, allez voir là-dessus (prévoir un change, pour si vous vous pissez dessus).


Accessoirement, vous venez de lire la 200ième note du Café (et oui... :))


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Le 30/10/2007, 23h58

Le plastique, c'est fantastique ?



Les anciennes poupées retournent les valeurs et les fantasmes d'hier sont les craintes de demain. L'homme, à son tour, devient objet : objet marketing, objet de convoitise. Il ne contrôle plus la situation et ce qui le faisait rêver caché, en sortant au grand jour l'inquiète. Glissement des valeurs ? La masculinité cherche son assise, sa base. Mais celle-ci n'est même plus réduite à sa portion congrue. Elle s'est entièrement dissoute.

Voilà ! Il n'y a pas qu'ABY et Dine qui ont le droit de jouer à la poupée :-)


Assainissement des comptes publics
Bon, vous avez entendu, c'est officiel : 6000 euros d'argent de poche mensuel, ce n'est pas assez pour vivre décemment. Donc notre hyper-président s'accorde 140% d'augmentation pour éviter d'avoir à faire la quête le dimanche, à la sortie de la messe. Et pourquoi maintenant et pas il y a trois mois ? Et oui... un divorce, ça coute cher...



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Le 11/09/2007, 01h05

Baume-les-Messieurs II






Or donc, comme annoncé précédement, il y avait également une cascade sur ce site, la cascade des Tufs (du nom de la roche sédimentaire calcaire). C'est la rivière souterraine sortant des grottes, abondamment fournie pour une journée d'été (guess why :)), qui forme ce spectacle. Accessoirement (et ne me dites pas que je vous ai emmenés là pour ça), cette rivière se nomme le dard.


Information santé
Rien de drôle ici. Juste quelques mots en écho à un article évoquant les dangers potentiels des ondes radio dans lesquelles nous baignons de plus en plus (téléphones portables ou portatifs, antennes GSM, WiFi...). Evidemment, je m'y prends en retard et l'article n'est plus accessible sur le site de Courrier International. Je rappellerai donc ceci : contrairement aux médicaments, les produits High Tech ne font pas l'objet d'études de santé avant leur mise sur le marché. Et, une fois leur dangerosité soupçonnée, leur rentabilité reste le principal frein à une action du législateur.
Excusez-moi, je vous laisse, j'ai un double appel...


- Mots clés : Photo, Vacances, Blabla, Santé -
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Le 25/03/2007, 00h41

Nadare



Un peu de lecture ? :)


En fait de lecture, ça pourrait être une invitation à enquêter sur le sens du titre, de l'image. Mais qui en aurait le temps ? Alors je livre quelques pistes...

Le go est sans doute le jeu de plateau le plus intelligent au monde (oui, c'est une prise de position :)). C'est un jeu de construction, de guerre ou les mots vie, mort, liberté ont un sens. Un jeu de réflexion mais aussi d'une très grande esthétique.

Comme il existe des ouvertures aux échecs, le go possède des centaines de joseki, séquences de jeu considérées comme équilibrées pour les deux adversaires. Nadare, l'avalanche, désigne une famille de joseki célèbre et assez complexe où l'on trouve en particulier la petite avalanche, le joseki se terminant avec la pierre en train d'être posée.


Considérez que je soigne votre culture. Elle a besoin d'être soignée. Elle est ainsi. La culture gêne et râle mais il faut bien avoir quelque chose à transmettre à nos descendants :-)


Sur ce, je vous souhaite la nuit bien bonne...


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Le 25/01/2007, 23h30

L'autre côté du miroir



Note pour Ph& : oui, les miroirs existent encore. Mais sont-ils vraiment ce que l'on pense ?



Des affaires Clearstream, il ne reste plus grand chose aujourd'hui (pour une piqûre de rappel, on consultera avec profit les diverses notes sur le sujet du Chat Perçant). Les affaires, car il y en a bien eu deux : la première, c'est la révélation de la fantastique mécanique à blanchir de l'argent qu'est cette banque luxembourgeoise dans le livre du journaliste Denis Robert, révélation qui n'a quasiment pas eu de suites, en tous cas, pas celles qu'on aurait pu espérer. La seconde, c'est la tentative de manipulation qui a été faite de listings trafiqués de clients de cette banque. Les protagonistes politiques de cette dernière ne seront pas inquiétés. Que reste-t-il alors ? Denis Robert* que Clearstream veut couler à coup de procès. Pas en attaquant sur des points mensongers de l'enquête, non, mais simplement en le ruinant dans des frais de procédures sans fin. Les uns ont tort mais ont de l'argent, l'autre raison mais a beaucoup moins d'argent. Qui va gagner ? Si l'évocation de la réponse économiquement logique à cette question vous révolte, vous pouvez soutenir financièrement Denis Robert. Allez voir ce blog pour y trouver toutes les infos et bien d'autres choses. Et si le sujet vous intéresse, allez également lire celui du journaliste (pour ma part, c'est une note chez l'excellent Maëster, il y a quelques jours, qui a attiré mon attention sur le sujet).

* : les demandes de dommages et intérêts concernent également ses témoins, les Arènes et Julliard ses éditeurs ou Canal plus qui a diffusé ses films.



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Le 07/01/2007, 23h14

Adieu, Albertine


Grande étape dans la vie d'une enfant : MiniFrez, en perdant ses dernières dents de lait, a dit adieu à la petite souris Albertine qui lui apportait des cadeaux en échange de ses dents tombées. Elle ne la reverra que quand elle sera mère à son tour. La roue tourne. Comme dit la demoiselle :"Maintenant, je suis une adulte responsable... Enfin, 'responsable' est peut-être de trop." La culture occidentale a fait disparaître tous les symboles, cérémonies et autres fêtes qui accompagnaient l'enfant dans son chemin vers l'âge adulte. Dans certains coins d'Afrique, les mômes partaient chasser le lion, seuls. En revenant, bing! ils étaient bombardés hommes au cours d'une cérémonie magnifiant cette transition, tout ça à un âge où la plupart des notres chopent leurs premiers boutons. Chez nous, ils attendent 18 ans pour pouvoir voter et, en attendant, doivent fermer leur gueule. Ca se construit comment, un adulte ? En l'occurrence, avec 2 Dragon Ball Z, 10 euros et un post sur le blog de son père...



- Mots clés : Dessin, Blabla, Enfant, Adulte -
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Le 03/10/2006, 22h36

Tout prévoir...




Un collègue a écrit un article sur la gestion du risque dans la conduite de projets (informatiques ou autres), qui est paru ce mois-ci dans un magazine informatique. J'avais préparé une petite illustration, bricolée dans l'urgence. Mais ça valait le coup : une première parution nationale... Elle a été coupée au maquettage. Tant pis.

En gros, gérer les risques, pour un chef de projet, c'est lister les points potentiellement problématiques, évaluer leur gravité, leur probabilité et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu'ils ne se produisent ou en minimiser l'impact. Les exemples dans la bulle sont extraits d'un tableau qui accompagnait l'article.

Moi, je n'ai pas prévu la mise en page. Ca ne figurait pas dans le tableau. Mais je n'étais pas le chef sur cette affaire :-)



Pensée du jour: il y a près de deux ans, un tsunami a fait presque 300000 morts. Imaginez ce que ça aurait pu être avec un tsunennemi... (ça fout les boules)



- Mots clés : Dessin, Blabla, Jeu de mots -
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Le 15/03/2006, 08h58

La raie fait mère





On a souvent entendu "tu ne dois pas jouer avec la nourriture". Pourquoi, quand, de toutes façons, on la mange quand même ? On prend juste un peu plus de temps pour manger, c'est tout. Personnellement, je ne suis pas à ça près.


Et pendant que je fais mumuse avec des pommes, d'autres jouent avec du sable (l'autre vidéo dont je t'ai parlée, Eva), en font des châteaux ou des sculptures magnifiques, d'autres encore les font en neige ou en glace. Certains dessinent à la craie, dans la rue. J'en ai rencontré une qui jette ses oeuvres à peine terminées. J'en connais même une autre qui s'acharne à peindre en numérique, alors qu'après l'explosion de la moindre bombe à impulsion électromagnétique, il n'en restera plus rien...


La création ne s'inscrit pas intrinsèquement dans la durée. C'est un choix du créateur.


- Mots clés : Photo, Sculpture, Fruit sculpté, Art éphémère, Pomme, Blabla, Art -
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Le 13/03/2006, 10h32

Par ici les moules !





Incinération subst. fém. : Action de réduire en cendres les boues d'épuration des eaux résiduaires, les déchets urbains ou industriels.


Hier soir, vers 21h45, un incendie s'est déclaré dans l'usine d'incinération d'Issy-les-Moulineaux. La TIRU était fermée définitivement depuis le 23 février dernier. Ca faisait un bout de temps, d'ailleurs, que les élus d'Issy cherchaient à se débarrasser de cette chose qui faisait franchement tâche dans le paysage. Depuis sa fermeture, elle était devenue un déchet dans la citée. Et comment se débarrasse-t-on des déchets urbains ? En les faisant brûler à l'usine d'incinération. Logique implacable poussée jusqu'à l'extrême, hier soir, l'usine a été réouverte pour une dernière incinération : la sienne.


- Mots clés : Photo, Panoramique, Issy-les-Moulineaux, Blabla -
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Le 26/02/2006, 21h32

La patronne fait des merveilles




Je sais, ça n'est pas très professionnel, mais nous avons bien entamé le stock. Nous mangeons le fond de commerce. Il en reste quand même quelques unes pour accompagner le plat du jour.


Anecdote : l'autre jour, dans le RER. Le train démarre. Un type, quelques places plus loin, à son portable : "Je viens de quitter Sartrouville". Je ne l'entends déjà plus, j'imagine la suite de la conversation : "Ca faisait quelques temps que ça n'allait plus. De toute façons, elle cuisinait mal. Et en plus, elle ne suçait même pas"... Une gare ? Oh, FreZ... Ca nous ramène directement à ce conseil que ma belle-mère donnait à ses filles : "mes chéries, un homme, ça se garde à la cuisine et au lit". Elle savait de quoi elle parlait, le sien courait après tant de jupons. Quand à moi, il faudra que je demande à mon père de me rappeler ses conseils pour garder une femme. Ils me sont sortis de la tête...


Ajout à la demande de Miss Lulu : la recette.

500 g de farine
150 g de beurre
4 œufs
10 g de sel
60 g de sucre
8 g de levure de boulanger
1 zeste d’orange râpé
1 cuillère à soupe de rhum
1 cuillère à soupe de lait
Sucre glace (ou sucre en poudre) pour saupoudrer

Mélanger la farine, le sucre, le sel et le zeste. Délayer la levure dans le lait tiède, incorporer la farine avec les œufs, le rhum et le beurre fondu. La pâte obtenue est ferme et rappelle par son aspect la pâte à pain. Laisser lever au moins 6 heures à température ambiante. Etaler la pâte, la découper et faire cuire les merveilles dans un bain d’huile pas trop chaud.


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Le 24/02/2006, 12h25

Dali à la Défense...


... à moins que ce ne soit M.C. Eisher.



Surréalisme : avant-hier, le Cartier Libre* de France Inter était sur les premiers essais nucléaires français dans le sahara. La poésie que mettaient les reporters de Paris Inter à décrire le champignon était d'un surréalisme absolu. Evidemment, cette dimension apparaît aujourd'hui, avec plus de 40 ans de recul. Mais on peut comprendre la fascination qu'exerçait, à l'époque, une telle puissance. J'essaie de nous procurer la séquence.


Regret : ce matin, en sortant du métro, j'ai assisté à une scène rare à la Défense, un corbac en train de commencer à manger un pigeon qui bougeait encore (je pensais les corbeaux plus charognards que prédateurs...). Je n'avais pas pris mon appareil photo, il faisait trop gris ce matin. Dommage... Ce genre de scène sauvage ne se rencontre guère dans nos milieux trop bétonnés. Quoi que... Un jour, je vous parlerai de ma boite.


Comme friandise, en cas de petite faim, la patronne a préparé des churros. Elle m'assure qu'elle a changé le bain d'huile avant... :)


* : cette séquence du 7/9 est un montage sonore de quelques minutes, de Caroline Cartier, vraiment de très bonne qualité.

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Le 20/02/2006, 10h55

Trimaran



Ce n'est pas que je verse particulièrement dans la passion des triskèles (ou triquètres) en ce moment, mais, quitte à présenter cette photo, sa parenté avec le post précédent était trop forte pour ne pas le faire immédiatement après :
- forme en triquètre,
- noix ‹-› noyau,
- noix à coque triple ‹-› retombées radioactives.

Exagérée, cette dernière correspondance ? C'est vrai. La nature sait produire ses bizarreries toute seule. N'empêche...

N'empêche que l'on peut difficilement s'empêcher de penser que le type qui a inventé le trimaran devait avoir de telles noix à côté de chez lui. Faut l'imaginer minot, essayant de fabriquer ses petits bateaux pour faire comme les copains. Par tiers, ça flotte beaucoup moins bien. Mais en les liant ensemble...


Pour Max et les autres accrocs de la syndication, ce blog possède maintenant son fil RSS (à trouver sur le côté gauche, là-bas...). Youpi !


Et pour l'apéro, un petit vin de noix, ça vous tente ?


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Le 17/02/2006, 00h48

Le noyau est au centre de tout



Nucléaire : adj (1840, du latin nucleus "noyau") qui a rapport au noyau.

"S'il fallait tolérer aux autres tout ce qu'on se permet à soi-même, la vie ne serait plus tenable" Courteline (Georges Moinaux, dit Georges)


Hier matin, le 7/9 de France Inter était pour partie présenté en direct de Téhéran et Stéphane Paoli y recevait Ali Larijani, Secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran, l'homme en charge du dossier nucléaire iranien, aussi puissant que le président Mahmoud Ahmadinejad lui-même. Son discours, raisonné, était très loin des propos présidentiels perpétuellement va-t-en guerre. Suis parti au boulot l'esprit plus léger.


Remarque : si les bretons avaient été plus influents dans les milieux scientifiques du 19ième siècle, peut-être que 75% de l'électricité française serait produite aujourd'hui grace à l'énergie kernelienne (ou kernelaire). :)



Ajout : pour celles et ceux habitant la région de Montpellier, voici de quoi vous occuper demain en écoutant une Lunaba aphone...



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