Le 11/05/2014, 22h50

Bidons en cascade



Ce gros bidon-ci a déjà éclos. Vous en avez déjà été témoin sur FB ou Instagram.

Il y en a un second qui est prévu pour le mois de juillet :



Et, sans vouloir me vanter, un troisième devrait arriver en novembre.



Stany
Je vais vous raconter une histoire remontant à quelques années. L'histoire d'une rencontre avec une polonaise que je voyais presque tous les midis, dans un restaurant d'entreprise à la Défense, au temps où j'étais encore banlieusard. Sa bonne humeur, sa gouaille, son accent chantant en faisaient un personnage qu'il m'était d'autant plus facile de trouver sympathique que mes propres origines rendaient tellement familière la musicalité de ses mots. Qu'elle fusse à la caisse ou au service des plats, c'était d'un même "Bonjourr, bonjourr" qu'elle nous accueillait, roulant ses R.

Un soir, lors d'une sortie à la Comédie des Champs-Élysées, des collègues l'ont reconnue de loin, en ouvreuse. J'ai confirmé. La retrouver là était surprenant mais, même à distance, le doute semblait difficilement permis. Cependant, le lendemain, au restaurant, elle a nié être cette personne que nous avions vue circuler dans les allées. Mais je n'ai pas cru à sa dénégation : il aurait fallu qu'elle ait une jumelle et n'en faisait pas mention.

Environ quatre ans après avoir quitté la Défense et ce restaurant, c'est avec un réel plaisir que j'ai à nouveau entendu cette voix chantante dans un reportage de Frédéric Pommier, sur France Inter. C'était un reportage sur les ouvreuses du théâtre de la Comédie des Champs-Élysées. La personne qui parlait ainsi s'appelait Stany. Ce n'est pas une jumelle mais un clone qu'aurait dû avoir ma polonaise si elle n'avait elle-même eu cette double vie, ou double activité seulement, je suppose. Mais comme elle l'a confié au micro, ce n'est pas avec des émoluments d'ouvreuse que l'on peut vivre correctement. Et les regrets qu'elle semblait exprimer sur cette vie qu'elle disait ratée ont sonné bizarrement à mes oreilles.



Cette histoire, je l'ai mise en mots pour l'envoyer à Frédéric Pommier. J'aurais aimé avoir sa réaction sur cet autre pan de la vie de Stany, que son reportage présentait comme aussi sympathique que j'avais pu moi-même la percevoir. Je n'ai pas eu de réponse. L'a-t-il seulement reçue, cette histoire ? C'était il y a quatre ans.



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Le 03/12/2013, 13h40

Surf, toile et animalité



S'il y a une perspective que je goute au delà de tout sur une plage, c'est celle de la jonction du sable et de l'eau. Sur l'horizon, les deux rejoignent aussi le ciel. Et, pour peu que les conditions soient favorables, cette triple jonction disparait dans le flou d'une brume marine. Ca donne des images magiques que je n'ai, hélas!, jamais réussi à capturer de façon satisfaisante.

L'autre jour, les photos prises au smartphone avaient un aspect de peinture. La qualité déclinante de l'appareil produit parfois des résultats surprenants. Du coup, j'ai poussé la logique jusqu'au bout pour vous présenter celle-ci.



Mon semblable, mon frère
Samedi matin, je suis tombé sur la formidable émission de Jean-Claude Ameisen, Sur les épaules de Darwin, sur France Inter. Prenez le temps de l'écouter si vous le pouvez.

Il y était question d'études menées durant la dernière décénnie sur le comportement d'autres grands singes que nous-mêmes (chimpanzés, bonobos) ou encore des macaques. On y apprend tout d'abord que l'altruisme n'est pas une caractéristique exclusive à l'humain. L'altruisme, ce comportement visant à aider autrui sans en attendre aucun bénéfice pour soi, a été mis en évidence chez nos cousins. Ils savent, par exemple, partager des repas qu'ils auraient eu la possibilité (et le plaisir) de consommer seuls -et pas seulement avec des membres de la famille- ou encore réfléchir à fournir des outils les plus appropriés à un autre afin que lui puisse attraper une récompense.

Autre caractéristique que l'on découvre chez eux, le sens de la justice, ou plutôt de l'injustice et le mouvement de révolte qui accompagne sa manifestation à leur égard.

C'est toujours avec un plaisir profond que je vois se déconstruire ainsi l'animalité, dans ce qu'elle cantonnait les (autres) animaux à une vie quasi mécanique, guidée par quelque instinct qui leur aurait été donné à la naissance. A moins que ce ne soit l'humanité qui se dissolve un peu plus, à chacune de ces études, dans ce règne animal dont religions et philosophies ont tenté de l'extraire depuis si longtemps.

En cherchant vraiment à découvrir l'autre, on découvre que l'autre n'est qu'un autre soi.


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Le 06/02/2012, 23h55

Le grand blanc





Ici, comme partout en Europe et au delà ces derniers jours, la neige est tombée, laissant apparaitre dans notre cahier à spirale une page blanche qu'il ne nous appartenait que de remplir.



La maladie de Raynaud



Une des conséquences du froid, c'est le retour de ce syndrome des doigts blancs, quand le sang n'y circule plus, les laissant sans couleur. C'est plus anecdotique que gênant au stade bénin.

Mais retrouver ces mains bicolores m'a rappelé quelque chose : il y a quelques années, quand j'ai commencé à fréquenter les blogs, il y avait celui de Réno, un super dessinateur, pote de la bande à Boulet, Capu et Libon, blog dont l'absence de mise à jour était un sujet de plaisanterie récurrent. Et bien, compte tenu de la fréquence de mes apparitions ici ces derniers temps, je crois avoir attrapé la maladie de ce Réno-là aussi.

Il ne faudrait pas qu'il y en ait trop, comme ça...



Message d'espoir
C'est l'histoire d'une flatulence agressive qui se fait traiter de pet...



Avant de partir...
et de vous laisser encore pour je ne sais combien de temps, deux coups de coeur :

- la magnifique et émouvante reprise de "Message in a bottle" de Police sur le dernier album du guitariste Ulf Wakenius, chantée par la sublime Youn Sun Nah. Ces deux-là méritent évidemment d'être plus amplement découverts...

- un bijou d'humour décalé dans l'esprit des OSS 117 : l'émission "A votre écoute, coûte que coûte", sur France Inter, à 12h20, du lundi au vendredi. 10 minutes quotidiennes d'une fausse émission médicale dans laquelle un couple de parfaits réacs répond à un ou deux auditeurs. Tout est faux, mais suffisamment bien enrobé pour avoir déclenché un torrent de plaintes et de commentaires négatifs de la part de culs serrés à qui le recul a manqué pour voir cet humour voler à quelques degrés au-dessus de leur tête.



- Mots clés : Photo, Ulf Wakenius, Youn Sun Nah, France Inter -
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