Le 12/09/2012, 23h44

Le début ou la fin ?



Et si cette fameuse lumière au bout du tunnel que l'on apercevrait au moment de passer l'arme à gauche n'était en fait que notre premier souvenir visuel, le souvenir de notre expulsion, notre sortie initiale, notre arrivée à l'air libre auquel nous aurions fugacement accès, dans une ultime contraction de notre cerveau ?

Alors, ici, est-ce le début ou la fin ? Ou autre chose ?




Youn Sun Nah
J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer ici cette chanteuse de jazz coréenne extrêmement francophile. C'était après l'avoir découverte dans cette reprise de "Message in a bottle" de Police, sur le dernier album du guitariste Ulf Wakenius.


Depuis, nous sommes allés l'écouter et la voir sur scène, avec MiniFrez.

Ça a été une très belle soirée, riche en émotions et découvertes. Elle était donc accompagnée d'Ulf Wakenius à la guitare (ces deux-là semblent traîner plus que souvent ensemble) ainsi qu'un accordéoniste (Vincent Peirani ?) et un contrebassiste (Simon Tallieux ??). Talent à tous les étages... Pour référence, Wakenius a été le dernier guitariste du quartet d'Oscar Peterson.

Et toute la soirée, nous avons assisté à un phénomène assez extraordinaire : celui des multiples mutations de Youn Sun Nah...



Youn Sun Nah est une personne adulte d'un peu plus de 40 ans qui est d'une timidité touchante quand elle s'adresse au public (dans un français parfait, soit dit en passant). En revanche, quand sa voix est portée par des notes, quand elle chante, elle acquiert une dimension toute autre. Elle devient géante, elle devient esprit et elle habite ses chants autant qu'ils l'habitent. Comme leçon d'interprétation, elle nous a offert la plus belle version de "Avec le temps", de Léo Ferré, que j'aie pu entendre (allez, à égalité avec l'originale, quand même). Elle en pleurait à la fin, tout comme ma douce fille et moi-même, et surement bien d'autres dans la salle.

Bref, tout ça pour vous conseiller à nouveau de vous intéresser à cette dame et aux gens qui l'entourent.




De l'histoire des chansons
A Essaouira, à l'époque où cette ville encore naissante réclamait beaucoup d'enthousiasme à qui y habitait, vivait Histocrate, un lézard vraisemblablement grec d'après la consonance de son nom.

Pour son malheur, Histocrate n'avait que peu d'allant et les autres habitants le lui firent payer : il termina brulé, ses cendres dispersées dans un champ. On fit de cette anecdote une chanson :


A Essaouira, saouira, saouira,
Lézard Histocrate a l'allant terne.
A Essaouira, saouira, saouira,
Lézard Histocrate, on l'épandra.


Cette chanson connu un certain succès, mais en d'autres circonstances...



Post Scriptum
Si vous êtes sur Fèces-bouque, vous pouvez toujours allez voter pour mon autoportrait sur la page du concours organisé par Riri. Et même pour d'autres...


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Le 06/02/2012, 23h55

Le grand blanc





Ici, comme partout en Europe et au delà ces derniers jours, la neige est tombée, laissant apparaitre dans notre cahier à spirale une page blanche qu'il ne nous appartenait que de remplir.



La maladie de Raynaud



Une des conséquences du froid, c'est le retour de ce syndrome des doigts blancs, quand le sang n'y circule plus, les laissant sans couleur. C'est plus anecdotique que gênant au stade bénin.

Mais retrouver ces mains bicolores m'a rappelé quelque chose : il y a quelques années, quand j'ai commencé à fréquenter les blogs, il y avait celui de Réno, un super dessinateur, pote de la bande à Boulet, Capu et Libon, blog dont l'absence de mise à jour était un sujet de plaisanterie récurrent. Et bien, compte tenu de la fréquence de mes apparitions ici ces derniers temps, je crois avoir attrapé la maladie de ce Réno-là aussi.

Il ne faudrait pas qu'il y en ait trop, comme ça...



Message d'espoir
C'est l'histoire d'une flatulence agressive qui se fait traiter de pet...



Avant de partir...
et de vous laisser encore pour je ne sais combien de temps, deux coups de coeur :

- la magnifique et émouvante reprise de "Message in a bottle" de Police sur le dernier album du guitariste Ulf Wakenius, chantée par la sublime Youn Sun Nah. Ces deux-là méritent évidemment d'être plus amplement découverts...

- un bijou d'humour décalé dans l'esprit des OSS 117 : l'émission "A votre écoute, coûte que coûte", sur France Inter, à 12h20, du lundi au vendredi. 10 minutes quotidiennes d'une fausse émission médicale dans laquelle un couple de parfaits réacs répond à un ou deux auditeurs. Tout est faux, mais suffisamment bien enrobé pour avoir déclenché un torrent de plaintes et de commentaires négatifs de la part de culs serrés à qui le recul a manqué pour voir cet humour voler à quelques degrés au-dessus de leur tête.



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