Le 09/08/2015, 19h02
Rayures évolutives

Nous avons déjà vu ensemble combien les guêpes sont de voraces carnivores. Celle-ci reculait tout en découpant son bout de barbaque dans le morceau laissé à sa disposition. Quand ça l'a mené au bord de la table, j'ai pensé qu'elle finirait le travail par terre. Que nenni ! Elle l'a poursuivit à la verticale, tenant par je ne sais quoi d'autre que par miracle, jusqu'à la séparation finale de la bidoche, sans rien lâcher.
Une belle leçon de volonté et de persévérance pour notre jeunesse...
Que sommes-nous ?
Le chiffre a de quoi surprendre quand on le lit : il y a plus de 10 fois plus de bactéries dans le corps humain que de cellules humaines. La plupart se situent dans le colon, mais également sur la peau, les yeux, dans le nez, la bouche, l'intestin grêle... Elles nous sont très majoritairement inoffensives ou bénéfiques. Autrement dit, l'évolution qui a conduit à faire l'humain (et les autres animaux rencontrant une situation semblable) est en fait l'évolution d'un système symbiotique. L'homme seul, sans ces invitées, ne serait pas viable, malgré la complexité de sa nature. L'évolution a choisi la coopération.
L'évolution, parlons-en, tiens. Tout le monde est d'accord* pour dire que le plus long et le plus complexe a été de voir apparaître les premières cellules (organismes unicellulaires). Après, le tour était joué, ça n'était plus qu'une question de temps. Vraiment ? Un des mystères reste cependant d'expliquer le pourquoi du passage de une à plusieurs cellules. Quel gain évolutif a représenté cette construction ?
Un des principes forts de l'évolution veut qu'une transformation ne perdure que si elle apporte un gain substantiel à l'organisme dans lequel elle se produit. A l'organisme et à sa descendance, si il y a. Ainsi, le meilleur gain possible est d'accorder un avantage reproductif. Si on raisonne du point de vue génétique, de deux individus d'une même espèce, celui dont les gènes ont le plus de chances de se répandre au sein de l'espèce n'est pas forcément le plus costaud mais avant tout celui qui se reproduit le plus**. Être costaud peut y aider mais pas toujours. Il faut niquer un max. Et les mâles disposent d'attributs toujours plus longs ou colorés pour plaire aux femelles.
Donc, pour revenir à notre question, quel était ce gain dans le passage de une à plusieurs milliards de cellules ? Si ce gain était donc reproductif, si les structures plus complexes favorisaient la rencontre de leurs cellules sexuelles ? En d'autres mots, si nos spermatozoïdes, nos ovules n'étaient pas des cellules parmi des milliards d'autres assurant notre fonction reproductrice mais si nous, les êtres complexes, multicellulaires, n'étions que les queues de paon de nos gamètes ?
Je vous laisse réfléchir là-dessus...
* : OK, à part les créationnistes :)
** : on s'étonnera donc qu'après tant de millions d'années de sélection naturelle, la fornication généralisée et systématique ne soit pas encore la règle en ce bas monde.
Black is the new black
Ça faisait longtemps que je ne vous avais pas montré ici (c'est fait sur Fèces-bouque depuis lurette) mes derniers dessins pour les concours de caricature. Eh ben voilà, ce sera chose faite :


- Mots clés : Photo, Animal, Bestiole, Guêpe, Blabla, Evolution, Dessin, Caricature - | |
- Lien permanent vers cette note - |