Le 04/10/2011, 10h15
Préparer le monde de demain

Quand on s'apprête à mettre un enfant au monde, on pourrait lui souhaiter le meilleur.
Mardi dernier, 27 septembre, les humains ont fini de consommer les ressources produites annuellement par la Terre. Depuis, nous vivons à crédit. En l'occurrence, ça signifie d'abord puiser dans les stocks puis détruire les capacités de production de la Terre.
Exercice pratique :
- sachant que nous sommes bientôt 7 milliards d'êtres humains et que les démographes prévoient une stabilisation de la population mondiale vers 9,5 milliards;
- sachant que 7 milliards d'étasuniens auraient besoin de 4 Terre et demi alors que 7 milliards d'indiens se satisferaient d'une demi;
- sachant cependant que le développement économique des pays aujourd'hui sous-développés ou en voie de développement va faire tendre leurs besoins vers ceux des pays occidentaux;
- sachant enfin que la prise de conscience écologique actuelle n'a pour conséquence, pour l'instant, que de ralentir l'accroissement de nos besoins (pas encore de les diminuer)
choisir une des options suivantes :
- nous sommes trop nombreux.
- nos besoins sont beaucoup trop importants.
- les deux, mon capitaine.
- pas le temps de réfléchir, j'ai un weekend jet ski à préparer.
- qui suis-je pour interdire aux gens de jouir de tout ce que la vie met à leur portée ? Je préfère lire le dernier livre de Pascal Bruckner... Notez que je ne suis visiblement pas le seul à considérer avoir rarement entendu autant de conneries dans la bouche d'un intellectuel, ce matin sur France Inter, qui l'avait invité à l'occasion de la sortie de ce livre. Et quand j'entends ça, je me dis qu'on n'est vraiment pas sorti de l'auberge...
Espace
En Egypte, il y a encore tant d'espace qu'on dit que la source dont nait la place jamais ne va pas tarir.
Version courte : en Egypte, on n'est pas prêt de voir la place tarir.
- Mots clés : Photo, Montage, Blabla, Ecologie - |
Ca fait flipper. Avant de le demander aux autre, j'essaie de le faire moi-même.
C'est franchement pas très réussi. des poubelles pleines de truc pas très utiles, des emballages tout le temps, une maison remplie à ras bord de conn... où les êtres humains sont obligés de laisser de la place aux choses. Alors oui, je fais du compost je bois plutôt de l'eau du robinet, j'achète des produits frais ou j'essaie de les planter moi-même.
Quand je peux, je prend mon vélo mais franchement le coût en carbone de sa construction doit à peine compenser l'économie que je fais à ne pas prendre ma voiture.
Cerise sur le gâteau, je bois du thé équitable.
Mais bon, pas très convaincu de faire progresser tout ça dans le bon sens. Encore pire, j'ai fait plein de mômes.
Beuuuuuuu! Aller, sert moi un demi que ça me console.