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Le 28/01/2016, 08h50

Jusqu'au bout des poils



Il faut quand même avouer qu'elle est l'être le plus photogénique de notre maison (oui oui, moi compris...) (ne protestez pas, je sais ce que je dis). Je pense même pouvoir étendre son aire de domination esthétique à l'ensemble du pâté de maison. Et je sais que si je parle de pâté, je vais lui faire grand plaisir.

De l'intelligence féline


Les chats sont des êtres joueurs et intelligents. Le simple fait qu'ils soient joueurs témoigne de leur intelligence. Mais l'internet mignon regorge de vidéos dans lesquelles on les voit aussi, par exemple, ouvrir des portes ou user de toutes sortes de subterfuges pour parvenir à leurs fins.

J'avais déjà entendu que les chats adultes ne miaulaient qu'en présence d'humains. Cette vidéo de la BBC explique que les miaulements font partie des stratégies développées par les chats pour entrer en contact avec les humains. Pour leur parler, quoi.

Notre chattoune, parmi d'autres cas, miaule après qu'on lui ait donné à manger quelque chose qu'elle aime. Elle miaule après l'avoir mangé, pas avant pour réclamer*. Elle miaule pour nous remercier, j'en suis convaincu. Ou peut-être pour dire qu'elle en a plein le bide, qu'elle n'en veux plus. Mais elle dit quelque chose.

Et toujours, le matin, après avoir mangé sa pâté et avoir miaulé pour nous remercier, elle s'isole pour pioncer un brin. C'est ça, une vie de chat domestique. Mais l'autre matin, je l'ai retrouvée dans mes pattes. Elle ne m'a pas lâché, dans la cuisine, dans la salle de bain. Elle ne m'a pas lâché jusqu'à ce qu'au moment de partir, en passant par la pièce de sa sieste post-prandiale, elle a marché vers une flaque d'aliments non digérés. Elle avait rendu son petit déj et voulait me le faire savoir.

Voilà, les chats, non seulement c'est tendre, affectueux et joueur, mais ça cause. Et ça cause bien.


* : Non, pour réclamer, elle nous empêche de nous enfuir en restant dans nos jambes, quoi qu'il lui en coûte. A elle et à nous aussi, d'ailleurs...

Le pitch du siècle


"Alors tu vois, c'est un super-héros, un gars qui a des pouvoirs. Enfin, il a surtout un pouvoir, celui de transférer son esprit dans le corps d'un chat. Tu vois ? Et après, il contrôle le chat. Pour épaissir le personnage, tu imagines un immigré à New-York. Plutôt hispano, latino, quelque chose comme ça, pour pas faire trop lisse. Et côté psy, un profil complexe. Le mec pas net net, quoi. Torturé. Plutôt du genre à user, voire abuser, de substances. Tu vois ?
- Un latino toxico new-yorkais, c'est pas un peu cliché ?
- Ouais mais là, ça aurait même tendance à décupler son pouvoir, en fait. Tu vois ?
- Oui, je vois. Et ton type sous psychotropes qui projette son esprit dans le corps d'un chat, il s'appellerait comment ?
- Ben, chat-man..."



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Le 17/01/2016, 21h50

Un hippocampe à la cave



Faire du ménage, c'est bien. En faire à la cave, dans la limite du raisonnable, c'est magique. Parce que ça permet de découvrir des trésors comme cet hippocampe d'or et de fils de soie qu'un excès d'une aspiration aveugle aurait cependant détruit irrémédiablement. Pour voir l'hippocampe, je vous demande un minimum d'attention et d'imagination dans l'observation de l'image. Mais il y est, sans aucun doute.

L'avantage d'un tel support à l'imagination est qu'on peut y voir ce qu'on veut, dans un détail, dans l'ensemble, sous un angle ou un autre, comme dans ces entrelacs de courbes dans lesquels on cherche à identifier des formes que l'on fait apparaître en en épaississant les traits. Ci-dessous, le tissu de la robe couleur soleil de Peau d'âne :)



Dans le détail suivant plus particulier, la toile m'évoque la forme en réseau des super-amas de galaxies.



Cette cave est la caverne d'Ali Baba :)

Fiscalité mongole


Comment appelle-t-on la taxe d'habitation dans les steppes de Mongolie ? Impôt de la yourte nature...



- Mots clés : Photo, Détail, Toile, Jeu de mots -
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Le 12/01/2016, 22h00

La vague



Une vague nouvelle vient se répandre sur cette portion de la grève laissée vacante par le retrait de la précédente, comme une nouvelle année vient remplacer, dans les calendriers, celle qu'elle suit. C'est juste un incrément, un saut de puce, mais tellement chargé de symboles.


Une vague, c'est un choc esthétique. C'est un élément de nature mobile, puisqu'elle désigne un mouvement, mais dont chaque instantané de son effet sur l'eau qui la porte est fascinant, que ce soit dans la dentelle d'écume que modèlent les prémices du déferlement, dans l'enroulé d'un tonneau à la paroi translucide ou encore dans la somme des tourbillons qui suivent sa brisure.


La vague (Die Welle), c'est aussi un film allemand de Dennis Gansel que m'a fait découvrir MiniFrez. Ce film raconte une expérience menée par un professeur et ses élèves pour démontrer les mécanismes permettant l'émergence d'un mouvement autocratique (on dirait plus communément "fasciste", par abus de langage), comment des personnes, même informées, peuvent y adhérer et combien il est facile de se laisser prendre au jeu, même quand on en est l'instigateur. Et, en ces années assez inquiétantes qui voient monter partout en Europe des mouvements populistes d'extrême droite, dont certains sont déjà arrivés au pouvoir comme naguère en Hongrie et à présent en Pologne (et on en voit rapidement les conséquences sur le contrôle des médias, entre autres), et qui prônent un repli identitaire, ce film est à voir ou à revoir et à méditer. Car le populisme accompagné d'un nationalisme exacerbé mène à la guerre. Toujours.


Et, puisqu'on parle cinéma, voici la version animée de la vague.




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