<< Précédemment
Par la suite >>

Le 21/11/2017, 07h15

Flying car


Et c'est alors qu'il essayait son véhicule volant magnétique auto-stabilisé, toute nouvelle invention de son génial cerveau, que ledit cerveau tenta une sortie de survie hors de sa boite crânienne fracassée contre le plafond du garage. Mais hélas !, un cerveau, ça n'a pas de jambe. Et, pour génial qu'il soit, une fois dehors, celui-ci ne put atteindre le disjoncteur général et couper le courant qui maintenait le véhicule en l'air.

De toutes façons, un cerveau, ça n'a pas de bras non plus. Alors bon, c'était un peu plié d'avance, cette histoire...

En pause


Pour me reposer les yeux, je regardais au loin, par la fenêtre, le ministère de Bercy, le bâtiment des voies navigables de France, de l'autre côté de la rue, et cette rue même où, au feu d'un passage protégé, un énorme car de tourisme s'arrêtait doucement alors que traversaient deux piétons.

La disproportion entre les piétons et le car fit naître l'image accentuant ce contraste du même car s'arrêtant devant une petite fille, bloquée au milieu de la rue, fascinée par le monstre s'approchant d'elle. La fragilité de l'enfant rendait l'image poétique.

Mais celle-ci aussi se transforma. Le monstre bienveillant et conscient de la fragilité de sa rencontre replongea dans un banal quotidien dans lequel son chauffeur était trop occupé sur son portable pour regarder la route et la petite se faisait percuter.

Et le dilemme qui survint alors fut celui de l'auto-préservation. Si je devais voir cette scène se préparer sous mes yeux, trois étages plus bas, resterais-je hypnotisé par la catastrophe à venir ? Sachant que je ne pourrais rien y faire, aurais-je le réflexe de tourner la tête, de fermer les yeux ? Et ne pas voir le choc suffirait-il à me préserver d'une vision promise à me hanter des mois, des années sans doute, et peut-être plus ?


Eh, mec ! Tu sais quoi ? Retourne bosser !



- Mots clés : Photo, Blabla -
- Lien permanent vers cette note -
Le 29/10/2017, 23h44

Nature morte


"Je prie ta sainte verge mais elle ne bouge pas"

Cette image est une illustration de la chanson Nature morte de ma chanteuse chérie Claire Diterzi, sur l'album Le salon des refusées, et plus précisément de la phrase lui servant de légende (à l'image).



En conséquence de quoi, le tatouage que j'y arbore, en dévotion devant ladite sainte verge, est librement mais directement inspiré de Claire.



Et, puisque que je m'en suis servi pour construire la photo, je dois à la vérité de préciser que le livre de nouvelles d'Anne Cécile, Sept petites histoires de cul, n'est pour rien dans l'absence de réaction de la sainte. A l'époque, j'avais même trouvé sa lecture plutôt stimulante, pour tout dire.

De la fiction à la réalité


Au hasard d'un voyage, la signalétique d'un rond-point m'a convaincu, si ce n'était déjà le cas, que ce post devait être fait et était une bonne chose. Les signes que le destin nous envoie nous sont parfois plus accessibles que les paroles d'une chanson d'Indochine.



Sainte-Verge existe, je l'ai rencontrée. Et on sait où la trouver : elle traîne vers la Motte des Justices.

Rien que de très normal, somme toute.

Sieste bucolique (contrepèterie champêtre)


Quitter les agités du bocal pour les alités du bocage
Et se coucher dans l'herbe...



- Mots clés : Photo, Montage, Nu, Claire Diterzi, Anne Cécile, Jeu de mots -
- Lien permanent vers cette note -
Le 08/10/2017, 21h57

Les petits épis roux*





Il y a quelques jours, sur Instagram, j'évoquais le bon temps des blogs avec Floriane et Max. Et du coup, la publication de ces photos me fait penser à Miss Lulu. C'était alors Lulu's life in cornland. Lulu dans les épis. Je ne peux plus mettre son blog en lien, il n'y en a plus -en tous cas, plus celui de l'époque**- mais une page FB, comme tout un chacun. Une victime de plus du temps qui passe et de la modernité. Lulu, si tu passes par ici, la première tournée est pour moi :)

Application pratique


Hier, l'émission Sur les épaules de Darwin, sur France Inter, était une fois de plus passionnante. Jean-Claude Ameisen nous présentait des travaux sur les bénéfices de la restriction calorique sur la santé, l'allongement de la période de jeunesse, de la vie en bonne santé et tout simplement de la durée de vie. Manger équilibré mais sans excès, voire peu, apporte tous ces bienfaits. Les études montrent que des bénéfices sont déjà à tirer si cette restriction concerne des périodes limités dans le temps, mais régulières (quelques jours par mois). Mais aussi, et c'est plus surprenant, si l'on restreint la plage horaire durant laquelle, chaque jour, on s'alimente, sans pour autant chercher à limiter les apports alimentaires. Tout cela suggère que la sollicitation du métabolisme, digestion, stockage et restitution des nutriments, est un travail suffisamment traumatisant pour l'organisme pour générer maladies et vieillissement et que limiter ce travail par des repas moins riches et/ou lui laisser plus de temps pour récupérer chaque jour limite ce traumatisme et améliore santé et longévité.

Pour revenir sur le dernier exemple du rythme circadien d'alimentation, rien qu'allonger la période comprise entre le dernier repas du soir et le premier du matin nous garantit une santé meilleure. Quand on sait les bénéfices du sommeil lui-même, on se dit que la grasse matinée devrait être remboursée par la sécurité sociale...




* : je vous aide. Il est habillé dans un costume rouge et noir de groom depuis plus de 50 ans...
** : le nombre de liens ne menant plus nul part qu'il y a dans mes anciens articles, c'est effrayant.


- Mots clés : Photo, Blabla, Jean-Claude Ameisen -
- Lien permanent vers cette note -
<< Précédemment
Par la suite >>
Accueil du Café Rechercher au Café
Liens à suivre... Syndication ?Historique Une bafouille ? Nuage de tags